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La quatrième région

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 94 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 06/05/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DEMOTTE Rudy, Ministre-Président du Gouvernement wallon

    Jusqu’à présent, les dirigeants politiques de la Région wallonne ne voient pas d’un bon œil les revendications institutionnelles de la Communauté germanophone d’évoluer vers une quatrième région.

    Et s’il ressort du scrutin de 2014, que cette vision est portée par une majorité de Germanophones ? Va-t-on pouvoir s’opposer légitimement à cette évolution si elle est souhaitée par une majorité de la population de langue allemande ?
  • Réponse du 16/05/2013
    • de DEMOTTE Rudy

    L’évolution institutionnelle de la Belgique est un processus aussi fondamental que progressif qui a traduit, dans les faits institutionnels, les aspirations à la reconnaissance et à l’autonomie des populations composant ce pays.

    La logique qui a permis cette évolution pacifique et positive est celle de la négociation qui ne s’accommode ni des volontés unilatérales ni des refus de dialogue.

    Ce principe, souvent illustré dans la dialectique des deux grandes communautés, trouve à s’appliquer dans les relations unissant l’ensemble des entités fédérées, quelle que soit leur taille.

    C’est par ce mécanisme de négociation que les différentes entités fédérées ont acquis une autonomie très importante, répondant à leurs spécificités et leurs besoins respectifs, dans un cadre conservant la cohésion d’ensemble. La volonté commune doit donc être de préserver cet esprit, source de progrès pour tous.