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La mobilité électrique

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 651 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 06/05/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Rouler « propre » : une opération marketing ou un vrai challenge ?

    Qu’est-ce qui incite les marques des automobiles à se lancer dans le véhicule électrique ?

    Qu’est-ce qui freine les particuliers à recourir davantage vers la voiture électrique ?

    La diminution de leurs émissions moyennes de CO2 au moment où l’Europe voulait faire payer des amendes aux marques les plus polluantes ? Eh bien, pour le moment, c’est plutôt raté, car le retrait de quantités importantes de CO2 n’a pas trouvé l’aval du Parlement européen.

    Les heures des voitures traditionnelles sont-elles comptées dans les villes ?

    Le véhicule électrique comme alternative par rapport au bus en ville ? Cela peut être intéressant sur le plan de l’énergie – et encore –, mais sur le plan de la mobilité, cela n’avance que trop lentement.

    Parce que pour organiser une présence plus massive du véhicule électrique en ville, il faudra accélérer l’installation de bornes de rechargement, ce qui aidera les pures électriques dans un futur peut-être pas si lointain.

    Monsieur le Ministre est-il prêt à aider les communes (villes) qui souhaitent mieux équiper leur territoire avec des bornes de rechargement de batteries ?
  • Réponse du 15/05/2013
    • de HENRY Philippe

    La question de l’encouragement par les pouvoirs publics de l’installation de bornes de rechargement électrique me paraît anticipée tant que ces équipements et l’interface avec les véhicules ne sont pas standardisés.

    À ce sujet, la Commission européenne a présenté la 24 janvier 2013 une proposition de directive relative au déploiement d’infrastructures pour les carburants de substitution.

    Deux précisions s’imposent : à ce stade, il s’agit d’une proposition de directive, à l’élaboration de laquelle les États membres sont invités à collaborer. Par ailleurs, cette directive ne concerne pas que la propulsion électrique.

    La commission observe que « l’insuffisance d’infrastructures pour ces carburants de substitution, ainsi que de spécifications techniques communes pour les interfaces véhicule-infrastructure, est considérée comme un obstacle majeur à leur commercialisation et à leur adoption par les consommateurs. La proposition de directive vise à assurer la mise en place d’une infrastructure pour les carburants de substitution et la mise en œuvre de spécifications techniques communes pour cette infrastructure dans l’Union. Elle a pour objectif de faciliter le jeu des forces du marché et de contribuer à la croissance économique en Europe. »

    Cela étant dit, l’énergie électrique étant moins chère par unité d’énergie que la propulsion thermique, le fait de standardiser suffira peut-être à l’émergence progressive du parc de véhicules à propulsion électrique.