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Les piscines monocommunales

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 245 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 15/05/2013
    • de BAYET Hugues
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    En réponse à ma question du 14 février dernier concernant la mise en place du Plan Piscine, Monsieur le Ministre m'indiquait qu'il était nécessaire de rationaliser les piscines et de mettre un terme définitif à la tendance qui a prévalu depuis les années 60-70, selon laquelle chaque commune voulait son hall omnisports et sa piscine, avec pour conséquence, la multiplication d'infrastructures trop peu entretenues, car trop coûteuses.

    Monsieur le Ministre faisait également référence à des projets transcommunaux développés pour la construction de nouvelles piscines.

    Je pense en effet que la politique menée en la matière pour les nouvelles infrastructures doit aller dans ce sens.

    Malheureusement, il reste encore le problème des infrastructures existantes qui sont à la seule charge financière des communes qui les abritent alors qu'elles sont souvent principalement utilisées par des écoles et des habitants des communes voisines.

    Que pourrait-on mettre en place dans ce cadre ? La DGO5 (Pouvoirs locaux) et la DGO1 (Infrasport) ne peuvent-elles pas imaginer un mécanisme afin d'aider les plus petites communes qui doivent assumer seules le coût d'une piscine ?
  • Réponse du 12/07/2013
    • de ANTOINE André

    Comme je le précisais dans ma précédente réponse, mon objectif, en droite ligne de la déclaration de politique régionale, est de sensibiliser les communes à s’associer afin de réaliser des économies d’échelle en rationalisant la construction d’infrastructures sportives.

    Les différentes formes de collaboration possibles sont celles prévues, notamment, dans le Code de la démocratie locale, à savoir : la conclusion de conventions, l’association de projets ou la constitution d’intercommunales. Les communes qui souhaitent s’associer pourront compter sur l’aide tant de la DGO5 (Pouvoirs locaux) que de la DGO1 (Infrasports) afin de déterminer ensemble la forme juridique la plus adéquate à adopter en fonction des caractéristiques particulières de leur projet spécifique.

    Si des communes sont disposées à s’associer dans un projet d’équipement sportif commun, mon administration est prête à les recevoir et les épauler afin de pouvoir mener à bien leur association. L’initiative est cependant avant tout communale.

    Je me dois de rappeler qu’il existe également des aides via la Fédération Wallonie‑Bruxelles.

    En effet, une politique sportive ambitieuse nécessite que tous les acteurs du monde sportif se mobilisent. Les moyens financiers, humains, structurels et infrastructurels doivent être rassemblés pour converger vers un seul objectif : offrir à chacun une pratique sportive de qualité.
    Il suffit parfois de mieux utiliser les structures en place, de les dynamiser pour apporter la plus-value nécessaire aux investissements consentis.

    Par la création du concept des centres sportifs locaux et intégrés, concrétisée dans le décret du 27 février 2003, une belle impulsion en ce sens a été initiée au sein des communes en Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Une aide supplémentaire en termes de personnel peut donc être accordée par le biais de ces subsides aux centres sportifs locaux (intégrés).

    Ce décret vise en effet à inciter davantage la pratique sportive au niveau local par la reconnaissance des centres sportifs locaux permettant le financement de frais de personnel de gestion et de coordination. Un autre objectif de ce décret vise à créer des interactions avec les infrastructures scolaires afin d’augmenter leur accessibilité par la reconnaissance des centres sportifs locaux intégrés.