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La sécurité routière aux abords des discothèques et autres lieux festifs

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 446 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 15/05/2013
    • de BORSUS Willy
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Monsieur le Ministre pourrait-il m’indiquer s’il a été approché par le Ministre-Président de la Région wallonne pour envisager toutes les mesures utiles à la réduction du nombre d’accidents sur les routes wallonnes les soirées et les week-ends et notamment aux abords des discothèques et autres lieux festifs dans lesquels sont organisés des soirées ?

    Quelle concertation le Ministre-Président et Bourgmestre de Tournai a-t-il réclamé sur ce dossier ? Monsieur le Ministre a-t-il été sollicité pour qu’une réflexion, notamment avec le Gouvernement fédéral, soit menée quant à la fixation d’heures de fermeture, sur l’ensemble du territoire belge, des discothèques et autres lieux nocturnes ?
  • Réponse du 04/06/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    C’est avec l’ensemble du Gouvernement wallon que nous avons abordé cette question. Ainsi, sur ma proposition (soutenue par le Conseil supérieur wallon de la Sécurité routière), le Gouvernement wallon m’a chargé dernièrement de :
    - Mettre en place un label wallon spécifique à la sécurité routière dont les critères d’attribution seraient adaptés au type d’évènement ou de lieu festif : discothèques, festivals, cafés/bars, fêtes de village et cercles étudiants ; en échange du respect de ces critères par les organisateurs, la Wallonie leur offrirait une plus grande visibilité/publicité ;
    - Etablir une « check-list sécurité routière » à destination des communes, sur laquelle elles pourront s’appuyer pour autoriser tout évènement festif sur leur territoire ;
    - Proposer au Ministre ayant l’urbanisme dans ses attributions, un ensemble de critères à respecter en matière de sécurité routière, qui pourrait être imposés spécifiquement pour l’octroi d’un permis d’urbanisme à un établissement « festif » de type discothèque, café-concert, salle des fêtes, …

    Quant à la fixation d’heures de fermeture, cela relève en effet des autorités fédérales qui étudient ce sujet particulièrement complexe, car il touche de nombreuses compétences (autonomie communale, concurrence économique, politique transfrontalière, répression policière, etc.).