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Les dossiers des personnes ayant résidé dans des hôpitaux psychiatriques pendant la Deuxième guerre mondiale

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 141 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 30/05/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des Chances

    Je suis confronté à des personnes qui sont à la recherche d' informations concernant des membres de leur famille - soit handicapés, soit malades mentaux – résidant avant et pendant la deuxième guerre mondiale dans les hôpitaux psychiatriques et qui ont été euthanasiés par le régime nazi.

    Malgré mes demandes répétées, c’est toujours la même réponse : on ne sait rien, il n’y a pas de traces.

    Je trouve que les membres de la famille ont le droit de savoir – même 70 ans plus tard. La question n’est pas de dénoncer l’un ou l’autre hôpital, bien qu’il s’agisse là d’un chapitre qui doit, à mes yeux, être mis au jour par les historiens. Cela aussi fait partie du travail de mémoire.

    Au bout de mon latin, puis-je demander à Madame la Ministre de m’aider dans ces recherches en m’indiquant où les dossiers pourraient se trouver ?
  • Réponse du 25/07/2013
    • de TILLIEUX Eliane

    Dans le cadre de la conservation des dossiers de patients dans les hôpitaux, l’obligation légale est de conserver ces dossiers pendant 30 ans. La période concernée (1941-1945) se situe largement au-delà de ces 30 ans de conservation des dossiers.

    Cependant, certains hôpitaux psychiatriques interrogés possèdent encore des dossiers de cette période. À titre d’exemple, la Clinique Psychiatrique des Frères Alexiens, située à Henri-Chapelle, a récemment été interpellée par une famille à ce sujet.

    Considérant cette demande légitime mais demandant un travail de recherche extrêmement important, le Conseil d’Administration de cette institution a décidé d’engager un historien chercheur pour réaliser un travail de mémoire sur la base d’éléments scientifiques probants.

    Il est donc envisageable pour les familles de réaliser des demandes nominatives précises sur les patients concernés.