La contraction du PIB

• Session : 2012-2013
• Année : 2013
• N° : 285 (2012-2013) 1

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• Question écrite du 07/06/2013

  • de STOFFELS Edmund
  • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports
  
  Les augures économistes se lancent dans des pronostics plutôt inquiétants pour ce qui concerne le PIB 2013. Ils pronostiquent une contraction du PIB de 0.4 % (comparé à 0.6 % pour la zone euro). On pourra donc répéter à tous ceux qui veulent l’entendre qu’on fait meilleur que le reste de la zone euro.
  
  Mais il n’empêche que la contraction est toujours de 0.4 %, entraînant un manque à gagner au niveau des recettes publiques tant fédérales que régionales ou communales.
  
  De ce fait, les augures pronostiquent déjà que les gouvernements ne peuvent pas tenir la route sur le plan budgétaire, ni sur le plan du calendrier, ni sur le plan de l’objectif visé en termes de déficit.
  
  Reconnaissons-le, faire des pronostics économiques s’apparente assez souvent à la lecture de l’horoscope – sauf que nous construisons des budgets sur cette base.
  
  Alors, pour rester dans l’image, que dit l'horoscope de Monsieur le Ministre en tant que ministre wallon des Finances ?
  
  La contraction du PIB est-elle de nature à soit remettre sérieusement en question le timing wallon en matière de retour à l’équilibre budgétaire, soit à couper encore plus dans le vif des politiques wallonnes et de couper l’élan à un ensemble de projets de relance ?
  
  Monsieur le Ministre va-t-il y répondre déjà lors du premier ajustement ou est-ce un défi qu’on se réserve pour la fin de l’année ?