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La contamination de la viande par des bactéries BLSE

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 521 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 11/06/2013
    • de ZRIHEN Olga
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Comme Monsieur le Ministre l'évoquait lors de la dernière séance de questions d'actualité, le rôle de l'AFSCA en matière d'informations sur la présence de bactéries BLSE (Bêtalactamases à spectre étendu) dans nos élevages est déterminant. En effet, ce n'est qu'avec des chiffres précis que nous pourrons connaître l'ampleur de la situation dans nos élevages et, le cas échéant, apporter une réponse sur le terrain. Néanmoins, et même si la structure même de l'élevage y est assez différente, si on se base sur les chiffres connus aux Pays-Bas : 13 % effectivement pour la viande de boeuf et 40 % pour la viande de veau, ce sont des chiffres importants.

    Monsieur le Ministre dispose-t-il d'informations provenant d'autres pays et, le cas échéant, sur les stratégies qui y sont développées pour lutter contre ces bactéries résistantes ?

    Concernant l'AFSCA, de quelle marge de manoeuvre Monsieur le Ministre dispose-t-il pour qu'elle étudie ce problème dans nos élevages ? A-t-il pris certains contacts à ce sujet avec le Gouvernement fédéral ?
  • Réponse du 26/06/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Pour compléter ce que j’ai dit au parlement lors de la séance plénière du 29 mai dernier.

    L’AFSCA a mis en place une « task force » et a organisé un symposium en 2011 afin d’informer le public et présenter des recommandations.

    Au niveau européen également, l’EFSA, l’autorité européenne de sécurité des aliments, collecte des données de consommation d’antibiotiques dans le secteur vétérinaire dont les résultats sont disponibles sur le site de l’agence européenne des médicaments.

    Un groupe intergouvernemental spécial du Codex a été institué pour la thématique de la résistance aux antimicrobiens. Le codex Alimentarius ou codex alimentaire est un programme commun de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    N’étant pas en charge de cette matière, je ne participe pas aux échanges européens sur les stratégies développées par les pays voisins.

    De même, il ne m’est pas permis de règlementer la présence d’antibiotique dans l’alimentation animale.

    Les différentes politiques incitatives que je mène en Région wallonne permettent de soutenir de façon ciblée les éleveurs qui, conscient des dérives possibles des systèmes intensifs se tournent vers d’autres méthodes de production. Que ce soit l’aide à l’investissement disponible pour les étables de monogastriques en qualité différenciée, l’aide aux faibles charges de bétail ou le développement de l’agriculture biologique. Dans la limite de mes attributions, je stimule des activités de production n’ayant pas recours aux antibiotiques.