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Le partenariat public-privé pour une plate-forme wallonne de thérapie cellulaire à Gosselies

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 245 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 18/06/2013
    • de TROTTA Graziana
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    La Région wallonne s'est associée à deux entreprises privées pour mettre sur pied un partenariat public-privé visant le développement d'une plate-forme wallonne de thérapie cellulaire à l'aéropôle de Gosselies.

    Les deux entreprises – Bone Therapeutics et Promethera, spécialisées respectivement dans les maladies osseuses et les maladies du foie - pourraient créer plusieurs dizaines d'emplois en s'implantant à l'aéropôle.

    Monsieur le Ministre peut-il me faire part des détails de ce partenariat (modalités, conditions, montage financier et investissement régional, calendrier pour la construction de l'infrastructure, etc.) ? S'agira-t-il de centres de recherche médicale et/ou de services de soins éventuellement en partenariat avec des hôpitaux, avec le « Campus santé » du futur grand hôpital de Charleroi ?

    Quelles sont précisément les ambitions économiques du projet et, en particulier, combien d'emplois directs et indirects sont escomptés ?
  • Réponse du 18/09/2013
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Les sociétés Bone Therapeutics et Promethera se sont unies pour créer leur futur centre de production.

    Bone Therapeutics est une société active dans le traitement des lésions des cellules osseuses, tandis que Promethera traite les cellules du foie.

    Ensemble les deux entreprises formulent l’objectif de créer une centaine d’emplois directs et 200 emplois indirects dans les années à venir.

    L’originalité du concept réside dans sa modularité, et sa capacité à s’étendre et accueillir de nouveaux partenaires actifs dans un autre traitement par thérapie cellulaire.

    L’ensemble du projet regroupant trois structures avoisine les 20 millions d’euros.

    Ce projet a été rendu possible grâce à la participation de la Wallonie avec les primes à l’investissement (5 millions d’euros) et l’intervention des outils financiers (2,8 millions d’euros).

    Il n’y a bien entendu pas d’adossement à une structure hospitalière, mais une volonté, tenant compte des spécificités des traitements, de soigner efficacement le plus de patients possibles.