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La disponibilité en eau du canal Charleroi-Bruxelles

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 566 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 04/07/2013
    • de DESGAIN Xavier
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Dans le cadre du Plan Marshall 2.vert, le Gouvernement wallon a exprimé sa volonté de positionner la Wallonie sur les grands corridors européens de fret, entre autres, en faisant la promotion de la Région via l'intégration du réseau wallon de voies navigables dans le réseau européen.

    Le gouvernement s'est aussi fixé pour but de lever les goulets d'étranglement du réseau et d'assurer la mise au gabarit adéquat de ce dernier, la voie navigable ne représentant une valeur économique que si de nombreux bateaux l'empruntent chaque jour.

    La voie d'eau a aussi un rôle incontestable à jouer dans la lutte visant à réduire les émissions de CO2, ses performances en matière de consommation énergétique étant largement avantageuses par rapport aux autres modes de transport. L'Europe prévoit également des encouragements au développement du transport par la voie fluviale par un plan dénommé Naïade, dont il faudrait que la Région wallonne assume la mise en ordre de fonctionnement fiable.

    Dans ce cadre je suis interpellé par la situation plus que critique sur le canal Charleroi-Bruxelles. En effet certains bateliers se plaignent de la mauvaise gestion des voies hydrauliques en Wallonie. Outre les problèmes liés à des pannes au niveau des écluses qui semblent arriver de plus en plus souvent et qui engendrent des retards de livraison il semble que certaines zones soient confrontées avec des problèmes de disponibilité en eau.

    En effet, il semble que sur le district de Ronquières le canal soit confronté à un problème d'eau jamais connu à cette période de l’année et que les pompages destinés à récupérer l'eau en aval pour le remettre en amont ne suffisent pas à maintenir le canal à niveau.

    Monsieur le Ministre est-il informé de cette situation ? Ses services ont-ils décelé les raisons de cette sécheresse exceptionnelle sur le canal ? Monsieur le Ministre peut-il me faire état, pour les différentes voies navigables de notre région, du nombre de jours où la navigation est suspendue à cause d’un manque d’eau ? Quelle est l’évolution par rapport aux années précédentes ?
    Le niveau est-il stable ou en augmentation ?

    Monsieur le Ministre peut-il aussi me faire savoir si le nombre d’incidents au niveau des écluses wallonnes est en augmentation comme le déclarent certains bateliers.
  • Réponse du 29/07/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Pour ce qui concerne le niveau d’eau du canal Charleroi-Bruxelles, je renvoie l'honorable membre à la réponse que j’ai formulée à la question écrite n° 540 (2012-2013).

    Sur le canal Charleroi-Bruxelles, la navigation n’a été interrompue que le 12 juin. Cette interruption était due à une avarie du système de pompage du canal Blaton-Péronnes, et non pas à une situation de sécheresse météorologique.

    En l’état, rien n’indique que le nombre d’avaries est en augmentation sur les voies navigables.

    D’une manière générale, les ouvrages sont entretenus de manière à limiter au strict nécessaire les interruptions de navigation. Par exemple, la mise à sec du pont-canal d’accès au plan incliné de Ronquières sera mise à profit pour intervenir sur l’écluse d’Ittre. La batellerie a déjà été informée de cet arrêt via un avis publié le 28 mai 2013.