/

La ligne ferroviaire 36A

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 812 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 08/07/2013
    • de BORSUS Willy
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Le dossier CAREX visant à donner à l’aéroport de Bierset une liaison ferroviaire à grande vitesse est un des 35 dossiers prioritaires du Gouvernement wallon suite à l’étude TRITEL sur le rail wallon.

    Pour concrétiser ce dossier, d’autres lignes ferroviaires existantes sont sollicitées ; notamment les lignes 36, 36A et les lignes à grandes vitesses bien entendu.

    Dans le cadre du projet de PPI 2013-2025 du Groupe SNCB, la CSC-Transcom s’était inquiétée des économies menaçant certaines lignes à vocation strictement industrielle, notamment l’avenir de la ligne 36A Kinkempois-Voroux.

    Vu le caractère stratégique de la ligne 36A dans le cadre de la concrétisation du projet CAREX, quelle est la politique du Gouvernement wallon en vue de maintenir l’attractivité de cette ligne ? Que prévoit le projet de Plan wallon de la desserte ferroviaire à ce sujet ?
  • Réponse du 05/09/2013
    • de HENRY Philippe

    Le projet Liège Carex comprend les travaux suivants :
    - Raccordement du terminal sur la ligne L36A (Bierset) : un aiguillage + 18m de voie
    - Renforcement des protections acoustiques sur les LGV 1, 3 et 4.

    Rappelons en effet qu’en trafic marchandises, les interventions publiques sont réglementairement limitées par le droit européen.

    Ce projet n’est pas repris spécifiquement dans le projet de PPI mis sur la table par le Gouvernement fédéral. Toutefois, à en juger par la réponse du CEO d’Infrabel, Monsieur Luc Lallemand (audition devant le parlement wallon du 5 mars 2013), je cite : « La durée des travaux d'infrastructures que nous devons faire à Liège pour accueillir Carex, c'est six mois. C'est prolonger le petit faisceau actuel, que nous avons à ce niveau-là, d'un kilomètre ou un kilomètre et demi, jusqu'en dessous de la piste, dont l'honorable membre sait qu'elle sera peut-être prolongée et prévoir une ou deux voies supplémentaires. Ce sont des travaux - assez limités du point de vue de leur budget, deux ou trois millions d'euros – que nous pouvons engager immédiatement, dès qu'on aura eu la preuve qu'un opérateur ferroviaire aura passé une commande ferme de matériel roulant », cette non-inscription n’est pas en soi un obstacle dès lors que l’opérateur concrétiserait son projet.

    Pour la Wallonie, ce projet figure bien parmi les projets prioritaires.