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Les aidants proches

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 182 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 09/07/2013
    • de SONNET Malika
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des Chances

    À l’occasion de la dernière journée nationale des aidants proches, je souhaitais revenir avec Madame la Ministre sur ce sujet sur lequel je l'ai déjà interrogée à plusieurs reprises.

    Pour rappel, les aidants proches sont des personnes qui décident de prendre soin d’un membre de leur famille ou d’un ami fragilisé par l’âge, la maladie ou un handicap, à titre non professionnel. Suivant les cas, l’aidant proche offre jusqu’à 100 % de son temps, cela lui demande également un investissement financier et également un coût psychologique lourd.

    Lors d’une précédente question, Madame la Ministre me faisait part de son projet d’apporter un soutien financier à l'investissement en infrastructures des maisons de répit. Ces services ont pour premier objectif de permettre aux parents et aux proches de faire une pause durant la période de traitement à domicile de leur enfant, en accueillant ce dernier pour un séjour médicalisé de courte durée.

    Depuis lors, Madame la Ministre a déposé un avant-projet de décret au gouvernement qui a été adopté le 21 février 2013. Où en est ce texte aujourd’hui ?

    Par ailleurs, j’aurais voulu connaître les modalités pratiques quant au fonctionnement de ces maisons. Bien que cette partie relève de la compétence du fédéral, Madame la Ministre peut-elle m’informer sur les points suivants : comment se passera l’inscription, combien de places seront disponibles, une intervention de l’INAMI est-elle prévue ?

    Par ailleurs, Madame la Ministre me faisait part des projets suivants à l’étude : un décret sur la télévigilance ou encore la consécration des moyens à une analyse transversale des enjeux et de la gestion du vieillissement. Ces projets ont-ils avancé ?
  • Réponse du 05/09/2013
    • de TILLIEUX Eliane

    Le traitement à domicile d’un enfant ou d’un adolescent qui souffre d’une maladie grave et qui a besoin de soins médicaux lourds affecte non seulement sa propre vie, mais aussi celle de ses proches. Les unités de répit ont pour premier objectif de permettre aux parents et aux proches de faire une pause durant la période de traitement à domicile de leur enfant, en accueillant ce dernier pour un séjour médicalisé de courte durée. Elles évitent ainsi que l’enfant doive être hospitalisé sans nécessité médicale directe, en raison d’un épuisement ou d’une défaillance familiale temporaire, d’une intensification ou d’une complexification temporaire des soins.

    Dans le cadre des travaux de la Conférence Interministérielle Santé et de l’activation du « Plan cancer », un accord de collaboration est intervenu entre le fédéral et les entités fédérées. Afin de rencontrer cet objectif, deux constructions seront érigées en Wallonie afin d’offrir 10 places d’accueil (2x5 places), l’une par le CHU Ambroise Paré sur un site à construire à Frameries et l’autre par le CHR de Namur, sur un site en cours d’étude en Province de Namur. La Wallonie interviendra dans le coût de ces travaux à hauteur de maximum 1 000 000 euros par structure d’accueil.

    Le décret qui doit donner une base juridique à ces maisons de répit est passé en deuxième lecture au Gouvernement wallon le 20 juin dernier et nous attendons l’avis du Conseil d’État.

    En ce qui concerne les modalités pratiques relatives au fonctionnement de ces unités de répit, je renvoie vers le site de l’INAMI qui les détaille, à l’adresse suivante : http://www.inami.fgov.be/care/fr/revalidatie/convention/respite-unit/index.htm.

    En ce qui concerne la téléassistance, même si notre réflexion en la matière est avancée, l’adoption d’un décret en la matière nécessiterait des moyens indisponibles dans le contexte budgétaire actuel.

    Enfin, en 2012, le Gouvernement wallon a effectivement confié à l’IWEPS la réalisation d’une étude prospective de deux années sur les enjeux de la gestion du vieillissement en Wallonie.