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La gratuité du Wi-Fi dans six villes wallonnes

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 299 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 09/07/2013
    • de SONNET Malika
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Le 4 juillet, le Gouvernement wallon décidait d’accorder 3,1 millions d’euros au développement du WiFi gratuit pour les habitants, travailleurs et visiteurs de six villes wallonnes. Ce Wi-Fi donnera accès gratuitement aux services de la ville, aux sites et applications des secteurs de la santé, de l’éducation, du tourisme, des manifestations, etc.

    Il sera gratuit, mais limité en vitesse vers certains sites internet autorisés tels que les boîtes mails ou des réseaux sociaux. Pour le reste, l’accès sera payant (mais illimité) selon la durée d’accès au service.

    Six villes vont, dans un premier temps, bénéficier de cet investissement : Mons, Liège, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Namur, Bastogne et Tournai.

    Monsieur le Ministre peut-il me rappeler les critères qui ont prévalu à ces choix ?

    Concrètement, quand le système sera-t-il opérationnel ? Quelles seront les modalités de connexion à ce réseau ?

    Enfin, Monsieur le Ministre compte-t-il étendre cette expérience à d’autres villes ? Si oui, dans quel délai ?
  • Réponse du 05/09/2013
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Le Ministre des Technologies nouvelles a proposé au Gouvernement wallon de soutenir le développement d’une technologie WIFI gratuite et accessible par les touristes et les citoyens. L’idéal aurait été de soutenir la couverture de l’ensemble du territoire mais un choix de villes objectif et équilibré a dû être proposé.

    Les Villes sélectionnées par le Gouvernement wallon sont Mons, Liège, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Namur, Tournai et Bastogne.
    Elles l’ont été, tenant compte de critères objectifs, à savoir soit des villes désignées pour organiser des évènements internationaux, soit des villes de plus de 100.000 habitants, soit enfin des villes qui sont le centre d’une vie universitaire, culturelle et d’organisation de soins de santé.

    Les villes de Mons et de Liège ont, dès 2012, rentré un dossier de sollicitation afin de pouvoir répondre à leur souhait de ville promue à une visibilité internationale ; Mons avec le titre de capitale culturelle en 2015 et, à l’époque, Liège avec la candidature à l’exposition internationale de 2017. Pour cette dernière, et au vu de l’engouement citoyen, le pouvoir communal souhaite poursuivre sur la lancée et, même après l’échec de la candidature, faire de 2017 une année de la connectivité.

    Les villes de Charleroi et de Spa-Francorchamps ont également été identifiées par le Gouvernement wallon comme faisant partie d’une seconde phase de la mesure DIGITAL CITIES.

    L’ensemble des villes sélectionnées sera accompagné par un Comité de Pilotage Local chapeauté par un Comité de Pilotage Régional – composé chacun de représentant des parties prenantes, à savoir le Ministre des Technologies nouvelles, le Ministre des Pouvoirs locaux, le CGT, l’AWT et les villes partenaires.
    Les villes n’ayant pas encore rentré de dossier seront invitées à le faire.

    Les modalités de mise en pratique se feront via ces comités de pilotages locaux et le comité de pilotage régional. Ce dernier aura notamment pour objectif d’uniformiser les techniques de connectivité pour toutes les villes wallonnes afin que les citoyens puissent se connecter de la même manière quand ils sont à Tournai que quand ils sont à Bastogne.
    Le Ministre des Technologies nouvelles souhaite que le système soit mis en place au plus tard pour 2015 à Mons et, si possible, dans les autres villes sélectionnées par le Gouvernement.

    La phase qui débute cette année, depuis la décision du Gouvernement wallon, vise à encourager les villes et communes à permettre une connectivité publique dans les centres importants de leur territoire. Le Ministre des Technologies nouvelles souhaite que d’autres villes et communes puissent obtenir le processus qui sera formalisé grâce au travail effectué par les comités de pilotage locaux et régionaux ; néanmoins, il est impossible de définir un délai, dès aujourd’hui, étant donné que les réunions ne débuteront qu’à la rentrée 2013-2014.