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La professionnalisation du FOREM

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 357 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 18/07/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Dans son édition de mai-juin 2013, la revue Dynamisme, éditée par la FEB, donne la parole à l’invitée Sophie Bertholet, Chief Operations Officer et Directrice pour la Wallonie chez Randstad, et Vice-présidente de l’UWE. Je trouve que les propos recueillis méritent d’être lus et approfondis.

    Parmi ces propos, nous en trouvons un qui nous interpelle particulièrement : « Le nouveau contrat de gestion met l’accent sur les efforts à faire pour dynamiser et professionnaliser le FOREM. ».
    En clair et suivant une logique de résultats plutôt qu’une logique institutionnelle, elle demande à ce que le FOREM soit plus disposé à collaborer avec les acteurs privés.

    Là où je peux la rejoindre, c’est lorsqu’elle analyse que le secteur intérim est un véritable baromètre de l’économie et des emplois qui vont être sollicités. « Il faut compter que le secteur est toujours en avance de 6 à 9 mois sur les mouvements de fonds » - dit-elle. En effet, ce serait dommage de ne pas profiter de cette position de  « séismographe en matière d’emploi » pour réagir en tant que FOREM (ou autre acteur de formation) plus en aval des tendances que l’on observera prochainement sur le marché de l’emploi.

    Monsieur le Ministre est-il d’accord de mettre sur pied un « observatoire de l’emploi » dont l’objectif est notamment de préparer les réactions en aval des tendances sur le marché de l’emploi, voire d’anticiper une série de mesures qui aident à ce que les travailleurs puissent soit maintenir leur emploi, soit en trouver rapidement un autre  ?