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L'augmentation de participations au capital à risque

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 312 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 18/07/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Avec un capital de 730 millions d'euros, la SRIW contribue à la consolidation de quelque 32.000 emplois. C’est remarquable et mérite d’être positivement souligné.

    La SRIW, société qui participe au capital à risque d’une entreprise ou qui lui accorde des prêts subordonnés, a augmenté ses engagements en faveur des entreprises wallonnes. Ce sont les effets leviers qui aident l’entreprise à trouver le financement nécessaire pour ses projets.

    Dans la presse, on peut lire qu’elle a augmenté en 2012 de 30 % son investissement (120 millions d'euros) par rapport à l’année 2011.

    Outre quelques investissements phare, les investissements ont eu lieu principalement dans les domaines pharmaceutiques et des sciences du vivant (15.1 %), l’agro-alimentaire (14.6 %), l’environnement (13.1 %), l’immobilier (13 %), les fabrications métalliques (12.2 %) et la chimie ou le verre (7.4 %).

    Pour ce qui concerne la stratégie du Gouvernement wallon qui consiste à réindustrialiser la Région wallonne, est-ce que la SRIW semble à Monsieur le Ministre suffisamment outillée pour aider les entreprises à obtenir les financements dont elles ont besoin ?

    Va-t-il falloir augmenter les moyens de la SRIW pour qu’elle puisse faire face aux conséquences qui découlent de l’attitude hyper-réticente de certains organismes financiers à l’égard des projets économiques ?

    Les conditions auxquelles la SRIW doit faire face pour aider l’entreprise à trouver son financement, sont-elles les mêmes pour la Caisse publique d’investissement que pour les banques du secteur privé ? La question se pose évidemment avec d’autant plus d’intérêt que le livret B prendra de l’ampleur.
  • Réponse du 05/09/2013
    • de MARCOURT Jean-Claude

    La SRIW est effectivement sur un trend d’augmentation de son volume d’investissement : elle a pris des participations et consenti des prêts pour un montant global de 120 millions en 2012, très bien réparti au niveau sectoriel. Ce montant devrait également être atteint en 2013.

    Ce financement permet de renforcer le haut de bilan des entreprises (les prêts sont le plus souvent subordonnés) et ainsi faciliter leur accès au financement bancaire.

    Cette augmentation du volume d’activité a différentes origines : plus forte notoriété de la SRIW eu égard à une politique de communication envers les entreprises plus dynamique, élargissement de l’offre de financement aux opérations de transmission et d’internationalisation, … . Le resserrement des conditions du crédit bancaire, avec une augmentation des exigences en matière de fonds propres ou de quasi-fonds propres, est probablement aussi un facteur de cette augmentation.

    Les initiatives visant à encourager les institutions bancaires à consentir des prêts aux entreprises devraient faciliter la SRIW à trouver des partenaires bancaires pour cofinancer certains projets.

    La SRIW, à l’exception de la mission déléguée relative à la Caisse d’Investissement, ne se finance pas par emprunt, mais mobilise son capital de départ qu’elle a fait fructifier au fil des années. Elle dispose actuellement de moyens financiers suffisants pour remplir sa mission, les investissements étant en partie compensés par des sorties du capital de certaines entreprises ou des remboursements de prêts. Mais il est évident que si la croissance de ses investissements se poursuivait, la question des moyens disponibles pourrait se poser.