L'opération " Well Camp "
- Session : 2012-2013
- Année : 2013
- N° : 386 (2012-2013) 1
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Question écrite du 23/07/2013
- de CASSART-MAILLEUX Caroline
- à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville
Qui dit période estivale, dit retour des camps scouts aux quatre coins de la Wallonie. Il y a six ans, naissait l’opération « Well Camp », une initiative qui vise une meilleure cohabitation des mouvements de jeunesse et des communes.
D’après mes informations, il semblerait qu’en 2007, 27 communes wallonnes avaient pris part à cette opération, mettant à disposition une personne relais, bien souvent un étudiant entre les riverains et les mouvements de jeunesse. Cette année, elles seraient 47 à participer.
Je souhaiterais aujourd’hui que Monsieur le Ministre me présente l’évolution de cette opération « Well Camp » sur ces six dernières années.
Combien de communes y ont participé ? Monsieur le Ministre peut-il me fournir la liste ?
Quel budget annuel octroie-t-il pour sa mise en place et comment ce budget est-il ventilé ?
Depuis son lancement, l’opération a-t-elle gagné en dynamisme ? Quelles améliorations a-t-on pu y apporter ?
Monsieur le Ministre prévoit-il à l’issue de la période de ces camps, un débriefing avec les communes participantes ? Quelles sont les principales conclusions qui en sont retirées ?
La relation entre la personne relais, les riverains, les responsables communaux et les chefs scouts est-elle positive et constructive ? Comme il s’agit majoritairement d’étudiants pour tenir ce rôle, leur jeunesse est-elle un frein ou un atout pour permettre de bien faire passer les messages auprès des différents interlocuteurs ?
Au-delà de l’octroi d’une subvention aux villes et communes, quel soutien apporte la Région dans l’organisation et le suivi de l’opération ?
Réponse du 31/07/2013 | Annexe [PDF]
- de FURLAN Paul
L’objectif de l’opération Well’Camp est bien de faciliter la cohabitation estivale entre les camps de mouvements de jeunesse et les communes.
En effet, chaque été, un grand nombre de jeunes partent à la découverte de notre belle Région grâce à des camps organisés par les mouvements de jeunesse.
Ces jeunes font, sur une période d’une à deux semaines, l’apprentissage de la vie en collectivité partageant ainsi des aventures en tous genres, qui s’inscrivent toutes, sans exception, dans un projet éducatif.
Comprendre cette approche éducative particulière des mouvements de jeunesse est un facteur clef de l’entente cordiale avec les habitants des communes concernées.
Évidemment, la bonne volonté et le respect de l’autre ne sont pas à sens unique.
C’est pourquoi, s’il convient de mettre en place des moyens et des consignes qui respectent l’essence même des activités des camps, il est également indispensable que les membres des mouvements de jeunesse connaissent, comme tout un chacun, les réglementations locales en vigueur (p.ex. gestion de déchets) et les opportunités d’une commune (p.ex. ses lieux à découvrir, ses commerces locaux).
C’est dans cette optique qu’en 2007, la Wallonie a souhaité lancer le projet Well’Camp.
Une opération qui consiste à apporter une aide financière aux communes accueillant des camps en leur permettant d’engager une personne-relais, véritable intermédiaire entre la commune et les mouvements de jeunesse.
Son rôle est de fournir un maximum d’informations aux jeunes sur les différents centres d’intérêt de la commune ainsi que sur les obligations que suppose leur hébergement temporaire.
L’excellent accueil réservé à cette initiative, dès sa première édition, l’a rendue incontournable d’année en année. Les communes et les différents groupes des mouvements de jeunesse s’accordent sur la réelle plus-value de cette opération. L’engouement, le dynamisme des étudiants engagés ainsi que le nombre croissant de communes participantes en atteste.
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2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
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Communes 26 33 33 38 38 40 43
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L’opération Well’Camp c’est donc, aujourd’hui, 43 communes participantes (cf. liste jointe à ma réponse) auxquelles il convient d’ajouter les communes de Chimay, Waimes, Onhaye et Comblain-au-Pont qui n’engagent pas d’étudiant, mais accueillent des camps sur leur territoire en s’inspirant de la philosophie Well’camp quant à la gestion de ces derniers.
La subvention est octroyée sur base d’un appel à projets lancé à toutes les communes. Les communes intéressées renvoient leur demande en indiquant le nombre d’heures susceptibles d’être prestées par le ou les étudiants en sachant que le nombre d’étudiants est limité à 2 par semaine.
La subvention est calculée en fonction du nombre d’heures de prestations estimées multiplié par 5,13 euros. Les surplus de rémunération, cotisations patronales et frais de fonctionnement sont à charge de la commune.
Celle-ci, une fois les camps terminés, envoie un rapport financier avec le calcul des heures prestées, une déclaration de créance et un rapport d’activités à mon administration.
Pour ce qui concerne 2013, le montant total des subventions s’élève approximativement à 50.000,00 euros.
Les communes concernées par l’opération sont principalement localisées dans les provinces « vertes » de Namur, Luxembourg et Liège.
Pour ce qui concerne les effets concrets de la mesure, chaque année certaines améliorations y sont apportées, à la suite du « débriefing » de l’opération organisé par mon Cabinet entre les différents représentants des mouvements de jeunesse et mon administration.
Un nouveau vade-mecum a notamment été constitué cette année, sur base des échanges intervenus lors de cette rencontre. Ce vade-mecum dont l’objectif est de rappeler la philosophie de l’opération tout en listant les principales informations pratiques à transmettre a depuis été distribué à l’ensemble des communes participantes.
Comme chaque année, un bilan de l’opération sera dressé afin de proposer les éventuelles nouvelles recommandations qui pourraient être apportées pour la prochaine édition.