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Le PPI et la SNCB

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 155 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 26/07/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DEMOTTE Rudy, Ministre-Président du Gouvernement wallon

    Vers l’Avenir (18.07.2013): « Le Ministre-Président wallon Rudy Demotte a indiqué au ministre fédéral des Entreprises publiques Jean-Pascal Labille que le Gouvernement wallon n’avait pas encore établi la liste de ses priorités dans le cadre du Plan pluriannuel d’investissement (PPI) 2013-2025. Le PPI risque dès lors d’être approuvé vendredi par le Gouvernement fédéral sans que l’on ne connaisse la stratégie ferroviaire de la Région wallonne.".

    L’information émane aussi de La Libre Belgique ce jeudi.

    Le PPI représente un montant total de 26 milliards d’euros, dans lequel 2,5 milliards d’euros sont destinés à développer les projets spécifiques des trois Régions. Si la Flandre a déjà communiqué la liste de ses priorités dans le cadre de ce plan, il n’en va pas de même pour la Région wallonne.
    «Le Gouvernement wallon n’a pas encore déterminé la liste de ses projets prioritaires. Nous revenons vers vous dès que le gouvernement aura décidé à ce propos», a fait savoir Rudy Demotte dans un courrier adressé à Jean-Pascal Labille.

    La Région wallonne devrait disposer d’une enveloppe de 848 millions d’euros pour les investissements qu’elle tient à promouvoir. Or le Gouvernement wallon a établi 35 priorités dont le coût total dépasse largement ce montant. Les ministres doivent dès lors s’entendre et c’est là que le bât blesse. La desserte ferroviaire de l’aéroport de Charleroi susciterait ainsi quelques frictions. Son coût estimé entre 500 et 600 millions engloberait ainsi presque toute l’enveloppe que le PPI destine à la Région wallonne ».

    Ainsi, par manque de décision du Gouvernement wallon, l’autorité fédérale déciderait sans que l’on ne connaisse la stratégie ferroviaire de la Région wallonne. Avoir 35 priorités équivaut à ne pas en avoir du tout. Après avoir maintes fois critiqué le Gouvernement fédéral, le ministre Henry, commanditaire de l’étude Tritel, n’est pas en mesure de proposer au Gouvernement wallon un texte identifiant les priorités capables de faire le consensus. Faut-il, dans ce cas, que Monsieur le Ministre-Président, responsable de la coordination de la politique au niveau du Gouvernement wallon, se saisisse du dossier ?

    Si la stratégie ferroviaire wallonne doit suivre une ligne de conduite, n’est-ce pas celle qui est la plus utile pour appuyer la logique du PM 2.vert et notamment son volet socio-économique visant la création d’activités économiques et d’emplois ? Stratégie qui doit primer par rapport à tout autre objectif politique ? Dans cette perspective, le développement de l’outil aéroportuaire mérite tout notre intérêt.
  • Réponse du 08/08/2013
    • de DEMOTTE Rudy

    En réponse à la question écrite de l’Honorable Membre, il est porté à sa connaissance les éléments suivants.

    Les discussions entre les différents partenaires de la majorité reprendront après les vacances gouvernementales. Que l'honorable Membre soit assuré que les aspects « voyageurs » comme « marchandises » seront pris en compte dans le débat.

    La décision du fédéral visait à fixer les grandes enveloppes du PPI dont, notamment, celles réservées de manière globale aux trois régions. Des accords de coopération réglant notamment les aspects de préfinancement et de cofinancement éventuels de projets prioritaires seront discutés durant le deuxième semestre. Les priorités wallonnes seront donc fixées dans cette perspective.

    Le ministre-président, responsable des relations intra belges, sera évidemment partie prenante avec le ministre compétent des discussions bilatérales avec le fédéral sur base des orientations arrêtées par le Gouvernement wallon.