/

La main-d'oeuvre étrangère et les métiers en pénurie

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 410 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 01/08/2013
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Dans le cas de métiers en pénurie, le permis de travail pour étrangers est immédiatement accordé.

    Monsieur le Ministre peut-il préciser le nombre de personnes étrangères qui ont ainsi pu intégrer le marché de l'emploi wallon sur les cinq dernières années ?

    Quelles sont les professions qui ont le plus bénéficié de cet apport de main-d'œuvre étrangère ? Quelle est la répartition par nationalité ?

    Quelle lecture Monsieur le Ministre fait-il de la situation ?

    Des contacts plus particuliers sont-ils menés par le FOREm avec certains pays ? Lesquels et pourquoi ?
  • Réponse du 25/06/2014
    • de ANTOINE André

    Lorsque l’on parle de l’accueil de personnel d’origine étrangère, sur le marché de l’emploi, il faut bien conserver à l’esprit qu’il peut s’agir de travailleurs issus de pays de l’UE, dispensés eux, de permis de travail ou de travailleurs extracommunautaires qui doivent respecter des règles strictes et posséder un permis de travail pour intégrer le marché du travail en Belgique et donc bien évidemment en Wallonie.

    Pour les premiers cités, nous ne possédons pas statistique au niveau wallon.

    Pour les seconds cités, en 2013, 10.115 permis de travail ont été octroyés en Région wallonne, soit 129 permis de type A, 3.089 de type B et 6.897 de type C.

    Les permis A et C sont octroyés à des personnes d’origine étrangères, soit présentes sur le territoire wallon depuis de nombreuses années (permis A), soit possédant un titre de séjour qui leur donne la possibilité de demander un permis de travail (permis C). Ces permis leur permettent de postuler à tout type d’emploi.

    Le permis B, par contre, est octroyé à une entreprise qui souhaite engager un travail de nationalité étrangère, en règle générale toujours installé à l’étranger, pour une fonction précise et une durée d’un an maximum (renouvelable).

    Sur les 3.089 permis de ce type, octroyés en 2013, je relève que 726 l’ont été pour des fonctions reconnues en pénurie de main-d’œuvre, 833 pour des fonctions hautement qualifiées et 201 pour des fonctions de chercheur ou techniciens spécialisés. Autrement dit, près de 56,97 % des permis B octroyés (1.760), apporte une réponse rapide et adéquate à des besoins de main-d’œuvre et permettent, de la sorte, aux entreprises et aux PME de continuer de fonctionner et de maintenir la création de valeur ajoutée en Wallonie.