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La situation de l'ASBL Les Tamaris

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 211 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 01/08/2013
    • de REUTER Florence
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des Chances

    L’ASBL Les Tamaris a été créée en 2009 par des psychologues et des avocates travaillant depuis de nombreuses années sur des cas de violences conjugales et de maltraitance. Elles ont réuni leurs compétences et leurs expériences afin d’apporter une aide psychojuridique aux victimes de violences conjugales. Pour la première fois, les victimes bénéficient dans un même lieu de conseils juridiques et d’un accompagnement psychologique.

    Désirant s’entourer de professionnels et bénéficier d’un appui logistique, l’ASBL s’est associée d’une part avec le Barreau de Nivelles et d’autre part avec la Commune de Waterloo et tient ses permanences au Palais de justice II à Nivelles.

    De plus, l’ASBL organise dans les écoles, en collaboration avec le Parquet Jeunesse de Nivelles et le SAJ de Nivelles, des animations de prévention à la violence ainsi que des conférences sur la problématique des violences conjugales.

    Par ailleurs, cette ASBL prévoit encore beaucoup de nouveaux projets, tels que des animations continues de prévention à la violence, des animations « La relation amoureuse... c’est quoi ? » dans les écoles secondaires, la prise en charge familiale et atelier de bien-être, la poursuite des formations à différents professionnels,...

    Cette ASBL aurait contacté Madame la Ministre à plusieurs reprises pour un appel à l’aide. Aujourd’hui, elle se trouve confrontée à de grandes difficultés financières et n’a plus les moyens de mener à bien ses projets. Il me revient qu’elle n’a eu à ce jour aucune réponse de sa part !

    Madame la Ministre confirme-t-elle cette information ? Pourquoi ne pas donner suite à sa demande ? Aujourd’hui, la violence conjugale reste un véritable fléau social, des associations telles que celle-ci sont importantes et précieuses, autant pour leur travail de prévention que pour l’aide apportée aux victimes. Ne serait-il pas important de les soutenir ? Qu’en pense-t-elle ?
  • Réponse du 12/09/2013
    • de TILLIEUX Eliane

    La question de l'honorable membre me donne une nouvelle fois l’occasion de faire état des diverses mesures prises par mon département pour apporter aide et soutien aux associations agissant en matière de lutte contre la violence conjugale et intrafamiliale.

    L’ASBL « Les Tamaris » a reçu le soutien de la Région Wallonne en 2010, pour un montant de 3 500 euros. Ce financement visait spécifiquement la prise en charge des victimes.

    L’ASBL « Les Tamaris » a réitéré sa demande de subvention pour l’année 2011 et l’organisation a été reçue en mon cabinet par l’intermédiaire de la Coordinatrice provinciale en charge des violences conjugales pour exposer le projet, mais celle-ci n’a pas été accordée. En effet, certains des choix ont dû être opérés au vu des nombreuses demandes introduites en matière de lutte contre les violences familiales et intrafamiliales.

    Je tiens également à rappeler que l’ASBL a également introduit une demande auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles et que celle-ci n’a pas souhaité soutenir le projet notamment à cause de l’absence de partenariats avec des associations spécialisées.

    Je tiens cependant à rassurer quant au fait que nous soutenons en permanence de nombreuses associations œuvrant dans le domaine de la lutte contre les violences conjugales, et ce à différents niveaux. En première ligne : nous finançons un numéro gratuit le 0800 30 030 de la ligne d’écoute violences conjugales qui offre une première écoute et une redirection vers des services d’aide plus spécialisés. En seconde ligne : nous finançons des maisons pour victimes de violences et refuges pour femmes battues, des finançons aussi 13 services d’aide sociale aux justiciables qui assurent l’accueil et l’accompagnement social et psychologique des victimes de violence entre partenaires, mais aussi des services offrant un accompagnement juridique ou psychologique aux victimes et aux auteurs de violences. Enfin, nous finançons également les formations nécessaires aux professionnels de ces services afin de garantir un service de qualité et assurant une certaine cohérence dans le suivi proposé.