Les cinquante lots inscrits dans la cartographie de l'éolien en Wallonie
Session : 2012-2013
Année : 2013
N° : 966 (2012-2013) 1
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Question écrite du 01/08/2013
de BORSUS Willy
à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité
Monsieur le Ministre a précisé que le découpage de la Wallonie en 50 lots (à la faveur de la constitution de la cartographie de l’éolien) avait été dirigé en fonction notamment de la « volonté d’avoir de gros et de petits lots afin de permettre aux petits promoteurs (par exemple les coopératives) d’y avoir accès. »
On est donc loin d’un découpage présenté comme « scientifique ».
Monsieur le Ministre peut-il préciser la portée exacte de cette volonté politique ?
Réponse du 15/01/2014
de HENRY Philippe
Je remercie l’honorable Membre pour sa question.
Depuis sa modification du 11 juillet dernier, la cartographie ne comprend plus 50, mais 30 lots. Cependant, la philosophie qui a conduit à cette division demeure la même.
D’une part, ce découpage a été fait de manière technique de façon à obtenir des territoires cohérents où le développement éolien peut être envisagé sans interactions avec les autres lots voisins. Ainsi les autoroutes se trouvent-elles au centre des lots quand les fleuves en sont souvent les limites.
D’autre part, le Gouvernement souhaite une mixité de « petits » et « gros » lots. La taille des lots doit se comprendre, non en fonction de sa taille géographique, mais en fonction de son potentiel éolien. Ainsi le lot 21, qui est un des lots les plus grands « géographiquement » est un des plus petits en termes de productible supplémentaire. La « ratio legis » de ces différentes « tailles » est qu’il y ait également des lots avec un petit potentiel de productibles afin qu’ils soient accessibles aux plus petits promoteurs éoliens.