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Les réseaux communaux de mobilité douce

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 967 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 01/08/2013
    • de BORSUS Willy
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Combien de communes wallonnes bénéficient d’un « réseau communal de mobilité douce » ? Quels projets sont en cours de montage ?

    Quels budgets wallons sont consacrés à ce type de projets ?

    Quel est le rôle des acteurs de la mobilité tel que « sentiers.be », Provelo et le GRACQ dans ce cadre ? Pour quel budget ?
  • Réponse du 23/09/2013
    • de HENRY Philippe

    Le projet de “réseau communal de mobilité douce” est proposé par l’ASBL Sentiers.be.

    Il vise à accompagner les communes concernées afin de leur permettre de définir un réseau actualisé de chemins et sentiers. Ce travail est effectué à partir d’une part d’un état des lieux complet de la situation de fait et de droit des voiries vicinales de l’entité, et d’autre part sur base d’une réflexion des besoins de mobilité douce.

    Plus d’informations peuvent être obtenues à ce sujet sur le site http://sentiers.be - rubrique “inventaires et réseaux”.

    Un tel réseau de mobilité douce a été élaboré dans les communes d’Yvoir et de Chaudfontaine. Le projet est en cours de finalisation à Ohey.

    Les Communes d'Amay, Colfontaine, Marchin-Modave-Nandrin (avec l’aide du GAL du Pays des Condruzes) et Namur ont débuté le processus cette année 2013.

    L’intervention financière de la Wallonie dans ce projet se limite au financement de l’activité de l’ASBL Sentiers.be. Environ 40 % du subside annuel de 60 000 euros que le département de la mobilité accorde à cette association est affecté à ces projets.

    On peut donc estimer que le coût pour la Wallonie d’un tel projet tourne alentour de 10 000 euros par commune. Ce montant varie essentiellement en fonction de la taille de la commune.

    La meilleure valorisation des voiries vicinales est un enjeu important. Le gouvernement, soit la conduite du Ministre des Travaux publics, travaille à la révision de la législation de 1841.

    Le travail de Sentiers.be dont question ci-dessus doit être vu comme complémentaire à cette action. En effet, une éventuelle actualisation des atlas de la voirie vicinale, telle qu’elle est envisagée devra être combinée avec une réflexion sur l’actualisation du réseau de chemins et sentiers telle qu’elle est menée dans le cadre du projet de “réseau communal de mobilité douce”.