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L'exposition au bruit

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 653 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 01/08/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le bruit généré par les passages de véhicules touche par an 740.000 habitants. Celui généré par les trains touche quelque 49.000 habitants. (source : indices clefs de l’environnement wallon 2012).

    Un tiers des habitants qui vivent dans les zones exposées au bruit aéroportuaire ont pu bénéficier de mesures d’isolation acoustiques de leurs demeures.

    Le bruit généré par la proximité des ZAE ou d’entreprises pose également des défis.

    L’exposition au bruit est indiquée par bon nombre de personnes comme étant la source de dérangements la plus importante. Si nous nous attaquons à la source la plus importante, il va falloir créer de kilomètres de murs antibruit ou de merlons.

    Les prédécesseurs de Monsieur le Ministre avaient initié une politique d’identification des zones les plus exposées au bruit (cartographie acoustique). Le but de la cartographie étant évidemment de procéder à une série d’investissements de type antibruit en fonction des priorités dégagées par ladite carte.

    Depuis quelque temps, on n’entend plus beaucoup parler de mesures antibruit le long des routes.
    Puis-je donc demander à Monsieur le Ministre de nous dresser le bilan de sa politique en la matière et de nous informer quant aux projets auxquels il s’attaque jusqu’à la fin de la législature ?

    Puis-je attirer l’attention de Monsieur le Ministre sur l’absolue urgence de réduire le niveau d’exposition au bruit auquel Verviers (traversé par l’autoroute) est confronté ? Y aura-t-il des mesures antibruit ?
  • Réponse du 04/09/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Comme je l’ai déjà expliqué à plusieurs reprises, notamment en commission parlementaire, le classement hiérarchique d’ordre de priorités pour les sections à équiper d’installations antibruit n’a pas encore été déterminé à l’heure actuelle. Il existe bien, comme honorable membre le mentionne dans sa question, une précédente liste (intitulée « classement UCE », UCE voulant dire Unité Comparative d’Exposition). Cette liste était obsolète et manquait d’objectivité.

    Il a donc été décidé de réaliser une nouvelle hiérarchisation des sites les plus exposés au bruit en Wallonie, sur base de nouvelles études et relevés sonores.

    Je rappelle que cette analyse découle de la nécessité de mettre en place et d’appliquer un plan de lutte contre les nuisances sonores en Wallonie, en application de la directive européenne mentionnée dans la question de l’honorable membre.

    De plus, l’article 10 de l’Arrêté du Gouvernement wallon du 13 mai 2004 relatif à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement impose que la cartographie des grands axes routiers soit établie. Les grands axes concernés sont définis par l’Arrêté du Gouvernement wallon du 13 septembre 2007 délimitant les agglomérations et infrastructures devant faire l’objet de cartographies acoustiques s’étendent sur environ 1500 kilomètres : 28 % de ceux-ci font partie du réseau structurant (SOFICO) et 72 % dépendent du Service public de Wallonie.

    En ce qui concerne les voiries où la circulation se chiffre à plus de 6 millions de véhicules par an, la cartographie a bien été établie mais la publication des plans d’actions coordonnés en matière de bruit dépend de mon Collègue en charge de l’Environnement.

    Pour ce qui concerne mes compétences, la SOFICO est chargée de relancer un marché de services portant sur la réalisation d’une cartographie de bruit pour les routes où circulent entre 3 et 6 millions de véhicules par an.

    L’étude ici concernée est une étape de plus dans l’avancement dans le relevé et la hiérarchisation des sites exposés au bruit en Wallonie, qui fait partie de mes priorités en tant que ministre.