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La situation défavorable des réseaux routiers et autoroutiers de Wallonie

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 656 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 01/08/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Si l’on prend l’année 1990 comme l’indice 100, on doit constater que 20 ans plus tard
    - sur le plan des autoroutes, le nombre de km a augmenté d’environ 10 % (pour atteindre une longueur actuelle de +/-869 km), alors que le nombre de véhicules sur ce réseau a quasiment doublé ;
    - sur le plan des routes régionales et provinciales, le nombre de km est resté relativement stable (+/- 7.583 km), tandis que le nombre de véhicules augmente de presque 40 % ;
    - sur le plan des routes communales, le nombre de km augmente de +/- 10 % et le nombre de véhicules de l’ordre de 35 %.

    Ainsi, le SPW qualifie dans son édition « Indices clefs de l’environnement wallon 2012 » la situation de défavorable et globalement stable.

    Nous dirigeons-nous droit vers l’infarctus sur le plan du trafic routier ?

    Monsieur le Ministre peut-il nous donner une vue d’ensemble pour ce qui concerne les embouteillages et les ralentis de trafic sur les autoroutes de Wallonie ainsi que sur les routes régionales les plus fréquentées (la cartographie des embouteillages, les heures et la durée moyenne de trafic ralenti, le nombre d’accidents provoqués par un trafic trop dense…) ? Et nous indiquer ce qu’il compte mettre en œuvre pour fluidifier à nouveau le trafic ? Avec quels budgets et selon quel calendrier, question d’évaluer si nous devons augmenter les moyens, les programmer autrement, question aussi de savoir dans quelle mesure l’efficacité et l’attractivité du réseau routier wallon favorisent ou freinent le développement socio-économique de notre région ?
  • Réponse du 04/09/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    C’est mon collègue le Ministre Philippe Henry qui exerce les fonctions de Ministre de la mobilité.

    À ce titre, j’invite l’honorable membre à lui poser directement les questions qui relèvent de ses attributions.

    Pour la partie Travaux publics, mes objectifs sont les suivants :

    - Terminer les chainons manquants identifiés ;
    terminer les mises à gabarit des autoroutes les plus surchargées comme la mise à 3 voies de l’E42 ;
    - développer les possibilités liées à l’intelligence artificielle et les améliorations technologiques en matière informatique (technologie de calcul), logistique et transport, en développant, par exemple une meilleure info trafic et un meilleur suivi des évènements par une analyse en continu de la circulation. En résumé : la mise en œuvre du programme STI des autoroutes dites « intelligentes » ;
    - développer les aires de covoiturage ;
    - améliorer les accès bimodaux (notamment l’accès aux gares) ;
    - etc.

    Et bien entendu continuer la réhabilitation de notre réseau routier par, entre autres, la poursuite du Plan Routes tout en prêtant une attention maximale à la limitation des nuisances engendrées par les travaux.