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Les produits phytopharmaceutiques

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 1011 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 02/08/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    La situation sur le plan des produits phytopharmaceutiques est qualifiée par le SPW comme légèrement défavorable, mais en amélioration.

    Les usagers de ces produits ne sont pas seulement les agriculteurs et les particuliers, mais aussi les communes, les autres utilisateurs tels que l’armée et les gestionnaires d’espaces verts.

    Le plan wallon en la matière, visant à réduire l’usage desdits produits, se base en partie sur des « mesures ciblées sur l’obtention d’une phytolicence par les professionnels, l’interdiction d’usage desdits produits dans l’espace public d’ici 2019 » (SPW).

    Vu le danger pour la santé qui émane de l’usage de ce type de produits, tant pour l’usager que pour le consommateur final, n’est-il pas indiqué d’accélérer l’interdiction de l’usage par tous les acteurs publics et parapublics – quitte à les aider à gérer leurs cultures et plantations de façon plus respectueuse de l’environnement ? En effet, comment convaincre un particulier s’il peut toujours s’inspirer de l’exemple que lui donne l’autorité publique ?

    Vu l’impact sur la santé, n’est-il pas indiqué d’appliquer à l’industrie chimique le principe du pollueur-payeur à commencer par les produits les plus dangereux qu’on souhaite éliminer le plus rapidement du marché ?