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L'état du réseau de distribution de l'eau en Wallonie

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 1062 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 16/09/2013
    • de MOUYARD Gilles
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Chaque année le réseau de distribution d’eau perdrait l’équivalent de trois fois le lac du barrage de la Gileppe ou de celui de la Vesdre. Soit 74 millions de mètres cubes.

    On peut donc en arriver à la conclusion que plus d’un quart de la production d’eau est perdu avant de parvenir au consommateur final.

    Pour Aquawal, il ne s’agit pas uniquement de fuites. En effet le volume non enregistré comprend l’eau utilisée pour la purge et le nettoyage des réservoirs et des conduites des opérateurs, mais aussi l’eau utilisée par les pompiers, le lavage des voiries…Il faut ajouter à cela aussi le fait que les compteurs en vieillissant enregistrent moins bien les consommations, ce qui explique aussi la différence entre les volumes entrants et sortants. Mais ce n’est par pour autant qu’il faut négliger les fraudes et les fuites.

    Aujourd’hui il est admis qu’il faut procéder au renouvellement d’1 % du réseau chaque année. Mais la Wallonie est un peu en dessous de cet objectif. Et on consacre aussi chaque année 45 millions pour le renouvellement des canalisations en plomb.

    Quelle est l'analyse de Monsieur le Ministre de la situation actuelle ? Comment compte-t-il améliorer la qualité de la distribution de l’eau ? Quelles sont les pistes envisageables pour améliorer davantage l’état de notre réseau «eau»? Compte-t-il sensibiliser d’avantages les opérateurs publics de l’eau en Wallonie à cette problématique ? Si oui, comment ? Si non, peut-il justifier sa réponse ?