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La mise en oeuvre de la centrale de marchés pour les produits agricoles et horticoles

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 3 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 19/09/2013
    • de TROTTA Graziana
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le Gouvernement wallon travaille depuis plusieurs mois à la mise en œuvre d'une centrale de marchés pour les produits agricoles et horticoles. Cette centrale s'adresse aux entités et collectivités soumises à la réglementation relative aux marchés publics et vise à valoriser les produits régionaux et donc les circuits courts, en évitant notamment à ces entités et collectivités une série de démarches administratives.

    Une équipe chargée de la mise en œuvre de cette centrale de marchés a été constituée au sein de l'APAQ-W et est au complet depuis le 1er juillet dernier.

    Monsieur le Ministre a, à plusieurs reprises, dit notamment lors de la commission parlementaire du 14 janvier dernier que l'objectif restait «d'avoir une centrale pleinement opérationnelle pour la rentrée scolaire prochaine».

    Par conséquent, peut-il faire l'état des lieux de l'implémentation de cette centrale de marchés et indiquer si ce timing est respecté ? Autrement dit, la phase de test est-elle terminée ? Dans l'affirmative, quels en sont les résultats ? Quelles sont les entités et collectivités qui ont pris part à la phase pilote ? Des adaptations du mécanisme sont-elles nécessaires et, si oui, lesquelles ?

    Les objectifs de valorisation des produits régionaux agricoles et horticoles ainsi que des circuits courts sont-ils atteints ? Monsieur le Ministre compte-t-il élargir le champ d'application de la centrale à des produits autres qu'agricoles et horticoles ?

    Précédemment, Monsieur le Ministre m'indiquait qu'en parallèle à cette expérience, l'Agence wallonne de l'air et du climat développait un modèle de calcul du bilan carbone des exploitations agricoles qui serait utile pour calculer si nécessaire le bilan carbone des productions agricoles. Qu'en est-il aujourd'hui de ce projet parallèle ?
  • Réponse du 14/10/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Depuis ma réponse à la question en janvier 2014, le dossier a bien évolué avec effectivement une équipe au complet depuis le 1er juillet.
    La phase de recrutement et d’entrée en fonction des collaborateurs a pris plus de temps qu’escompté, ce qui s’est répercuté sur le calendrier de mise en œuvre.

    Depuis l’entrée en fonction de l’équipe, la priorité a été mise sur le développement d’une interface portail sécurisé en ligne et sur la préparation des aspects juridiques. Les travaux juridiques concernant l’ajout du bilan carbone comme critères de sélection se poursuivent mais cette approche n’est pas privilégiée pour la phase de lancement.

    Parallèlement à ces développements informatiques et juridiques, la sensibilisation et la préinscription de producteurs intéressés se poursuivent sans discontinuer depuis la foire agricole de Libramont et plus d’une centaine de producteurs ont à ce jour marqué leur intérêt.
    Pour les collectivités, une information générale par différents canaux de diffusion a été lancée, de même que des informations et des enquêtes ciblées vers un échantillon de collectivités.

    Dans les prochaines semaines, la plateforme informatique sera opérationnelle. L’interface en ligne sera dévoilée, permettant ainsi de constater l’important travail accompli par l’équipe en quelques mois.

    Les premiers marchés concerneront cinq produits pilotes pour cette première phase opérationnelle : le yaourt fermier, les pommes, les poires, les jus de fruits et les œufs.

    Il est prévu que le démarrage soit progressif, les collectivités pouvant être liées par des marchés en cours, souvent pluriannuels d’ailleurs, et tantôt de fournitures, tantôt de restauration.

    Un élargissement de la gamme se fera ensuite en fonction des demandes et des résultats de cette phase pilote, tout en restant dans la gamme des produits agricoles et horticoles, raison d’être de cette centrale et de sa localisation au sein de l’APAQ-W.