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Les listes d'attente dans les maisons de repos de Wallonie picarde

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 7 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 01/10/2013
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des Chances

    À de multiples reprises, j’ai interrogé Madame la Ministre sur la problématique de l’insuffisance de places d’accueil en maison de repos et plus particulièrement en Wallonie picarde.

    Le phénomène n’est pas nouveau et si, pour certains, les listes d’attente ne sont qu’une exception, il n’est pas rare de rencontrer des familles qui ont parfois dû attendre des mois pour trouver une place disponible pour l’un de leur proche.

    En date du 27 juillet, le groupe Sudpresse titrait « Maisons de repos : les listes d’attente s’allongent ». Madame la Ministre partage-t-elle ce constat du groupe Sudpresse sur l’allongement des listes d’attente en maison de repos ?

    La durée d’attente en maison de repos est-elle avant tout un phénomène propre à certaines sous-régions ou constate-t-on des différences entre les maisons de repos de CPAS, les maisons de repos dépendant du milieu associatif et celles du secteur privé ?

    Qu’en est-il en Wallonie picarde ? Comme l’indique l’un des prédécesseurs de Madame la Ministre, la durée de ces listes stagnerait-elle, voire diminue-t-elle ? Le nombre de résidents français affiche-t-il effectivement une tendance vers la baisse ? Quelles en sont les éventuelles raisons ?
  • Réponse du 27/11/2013
    • de TILLIEUX Eliane

    Une récente enquête de Test-Achats a montré que le délai moyen d’entrée en maison de repos était assez limité : pas d’attente pour 38 %, moins de deux semaines pour 6 %, et environ un mois pour 9 %. Ce délai peut, bien sûr, être influencé par les exigences spécifiques du futur résident ou de ses proches quant au choix d’une maison de repos précise ou d’un type de chambre. Nous ne disposons pas de données plus précises, arrondissement par arrondissement.

    Il convient d’être prudent lorsqu’on évoque la question des listes d’attente. En effet, le même demandeur peut très bien s’inscrire dans plusieurs établissements, ce qui évidemment fait gonfler les listes d’attente.

    Plus précisément, en ce qui concerne la Wallonie picarde, aucune information ne permet de dire que le nombre de résidents français à charge de la sécurité sociale de leur pays d’origine évolue dans un sens ou dans l’autre.

    Malgré mes demandes répétées au sein de la Conférence Interministérielle Santé publique, l’INAMI n’a pas actualisé ses données en la matière.

    Lorsque la Wallonie aura la compétence totale sur le secteur, il s’agira d’affiner sérieusement le traitement des données sur l’origine des résidents puisqu’il reviendra à la Wallonie de facturer les forfaits au pays concerné, la France en particulier.

    En ce qui concerne l’insuffisance des places d’accueil en maison de repos dans la région de l'honorable membre, je tiens toutefois à rappeler que l’arrondissement de Mouscron connaît un excédent de 700 lits par rapport à la moyenne régionale et l’Arrondissement de Tournai un excédent de 777 lits.