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Le dragage des cours d'eau

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 36 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 02/10/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Prenons un exemple concret : « Le dossier du dragage des cours d’eau wallons ressemble à s’y méprendre à celui des routes et autoroutes. Une absence d’entretien pendant des années, voire des décennies. Une dégradation lente et continue des infrastructures ; au détriment de leurs utilisateurs. Suit un réveil brutal. Et une note particulièrement salée, payée par la collectivité via le budget régional. Pour mettre en route un plan d’urgence, l’exécutif wallon a mobilisé des sommes considérables. Il s’avère aujourd’hui qu’on a compté trop court. Résultat : on a ramassé le budget 2012-2015 sur 2012-2014. Et averti les fournisseurs : les paiements souffriront des délais. Le risque que les entreprises réclament des intérêts de retard n’est pas exclu. Après 2014 ? Pour l’instant l’enveloppe est vide. Au prochain gouvernement de se débrouiller… ». Voilà un propos qu’on a pu trouver dans la presse de la dernière semaine de septembre.

    Pour boucler le dossier jusqu’en 2015, il manquerait 17 millions d’euros, environ une année du budget. L’origine du problème : « Les marchés ont été lancés en 2006 et 2008, mais n’ont été entamés qu’en 2010 », justifie-t-on au cabinet de Monsieur le Ministre.

    Le budget pour les voies navigables est donc presque à sec, alors qu’on continue à rêver dans le cadre du SDER d’une mobilité souhaitant développer le transport de biens autant que possible par voie ferrée ou par les cours d’eau. Mais, on le constate, la réalité est différente. Doit-on continuer à rêver ou doit-on prendre le taureau par les cornes ? Et avec quels moyens – car les années à venir ne vont pas être simples sur le plan budgétaire, équilibre budgétaire en 2015 et transfert de nouvelles compétences obligent ?