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Les groupes d'achat solidaire (GAS)

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 16 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 02/10/2013
    • de GADENNE Alfred
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Les Groupes d’achat solidaire, GAS, se multiplient en Wallonie. C’est une très bonne chose pour les producteurs wallons qui peuvent trouver dans les circuits courts l’assurance d’un prix juste et de nouvelles opportunités pour leurs exploitations.

    Bien souvent, les lieux de distributions des « paniers »  sont des locaux d’ASBL ou des locaux mis à disposition par des privés, des garages notamment. Les personnes qui gèrent ces GAS s’en occupent bénévolement et mettent gratuitement leur énergie et leur temps à la disposition des autres pour favoriser le circuit court.

    Un GAS s’est tourné vers moi suite à un contact de l’AFSCA leur demandant d’aménager le local de distribution selon les normes AFSCA en vigueur, notamment de le carreler. Si l’AFSCA s’entête, c’est un arrêt de mort pour ce GAS en particulier et bien d’autres en Wallonie.

    Les GAS doivent-ils réellement répondre aux normes AFSCA ? Comment des personnes privées peuvent-elles organiser le transport des denrées du producteur au lieu de distribution ? Doivent-elles disposer d’un camion réfrigéré, ce qui est impossible dans le cas des GAS ?

    Monsieur le Ministre a-t-il eu des contacts avec l’AFSCA au sujet des GAS et des éventuelles règles qui s’y appliquent ?
  • Réponse du 21/10/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je n’ai pas eu de contact avec l’AFSCA et aucun Groupement d’achat ne m’a contacté dans ce cadre. La question doit être directement posée à Mme la Ministre fédérale Sabine Laruelle, en charge des questions relatives à la sécurité de la chaîne alimentaire.

    Le développement des groupements d’achats est positif et démontre l’intérêt des citoyens à consommer des produits locaux issus de notre agriculture.

    À côté de cet accès à des produits locaux de qualité, un des buts des groupements d’achats est le soutien aux agriculteurs en leur assurant un revenu régulier, par l’écoulement d’une partie de leur production.

    Ces groupements se généralisent dans les grandes villes, mais aussi dans nos campagnes, ils se multiplient et ont un impact économique non négligeable.

    Ils constituent parfois le point de départ de groupements plus organisés comme des coopératives.

    Via DIVERSIFERM, la région soutient et accompagne les agriculteurs participant au développement de telles initiatives.

    Il est important de les soutenir et d’éviter d’entraver leur bon fonctionnement par la mise en place de nouvelles obligations contraignantes.

    Celles-ci sont principalement liées à la sécurité de la chaîne alimentaire, compétence fédérale, mais mon administration y est attentive lors des concertations avec l’AFSCA pour l’établissement de nouvelles normes.