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La gestion des ruchers

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 22 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 03/10/2013
    • de LENZINI Mauro
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Récemment, un cas de loque américaine, qui atteint les jeunes larves des abeilles, a été détecté chez un apiculteur de la Région flamande. Des mesures de « confinement » semblent avoir été prises et une zone de protection installée.

    Monsieur le Ministre pourrait-il m'indiquer si des cas similaires existent en Wallonie et, le cas échéant, les mesures qui y ont été apportées ?
  • Réponse du 23/10/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je rappelle que cette compétence relève du Gouvernement fédéral. J'invite donc l'honorable membre à interroger Madame la Ministre Laruelle.

    À ma connaissance, il n’y a pas eu de cas de loque américaine déclaré récemment en Wallonie. La situation sanitaire des ruchers belges y est visible sur le site de l’AFSCA. Il peut y être constaté que le cas le plus récent concerne, comme l'honorable membre le mentionne, la Flandre : un foyer y a été détecté le 23 septembre dernier à Berlaar (province d’Anvers). Le dernier cas recensé en Wallonie remonte, lui, à 2009 : c’était à Mettet et les mesures sanitaires qui avaient été prises à l’époque ont été levées en mars 2010.

    Les mesures de prévention et de lutte contre ce pathogène figurent dans l’arrêté royal du 7 mars 2007 relatif à la lutte contre les maladies contagieuses des abeilles. La loque américaine y est mentionnée comme faisant partie de la liste des maladies dites « à déclaration obligatoire ». Ce qui implique notamment que l’AFSCA notifie les cas recensés, sur son site et éventuellement via la presse. La presse apicole peut également s’emparer de l’information et la diffuser. Il est évidemment tenu compte des règles relatives à la protection de la vie privée : les coordonnées de l’apiculteur impliqué ne sont pas divulguées ; les apiculteurs dont les ruchers sont situés dans la zone de protection définie sont, eux, logiquement informés personnellement.

    En cas de contamination avérée, la colonie est soit détruite, soit fait l’objet d’une procédure d’essaimage artificiel. Une zone de protection d'un rayon de 3 km autour du foyer est délimitée par l’AFSCA en collaboration avec le bourgmestre. À l'intérieur de la zone de protection, il est interdit de transporter des abeilles et les autres colonies sont examinées pour détecter les contaminations éventuelles. Les abeilles et le matériel apicole ne peuvent pas quitter la zone de protection.