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L'église Saint-Jean-Baptiste à Huppaye

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 29 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 07/10/2013
    • de SAENEN Marianne
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    L’église Saint-Jean-Baptiste à Huppaye, 1367 Ramillies en Brabant wallon, classée depuis 1983 (25122-CLT-0009-01), ne peut plus être utilisée pour les offices religieux, car il y aurait risque d’effondrement.

    On peut lire dans sa présentation sur la toile, je cite : « Cette église mononef date de 1766. Une jolie tour carrée coiffée de deux campanes (toitures en forme de cloche) octogones séparées par une galerie ajourée la précède. Des fenêtres cintrées éclairent le vaisseau disposé en basilique. L'église St-Jean-Baptiste est une construction bien équilibrée en matériaux du pays : briques rouges et pierres taillées de Gobertange. ».

    Mais malheureusement, la « jolie tour » est en mauvais état et le coq qui la surmontait a dû être retiré depuis de nombreuses années, son poids étant un risque pour la stabilité de la tour.

    Le reste de l’église est à l’avenant. Des travaux d’urgence ont été effectués pour éviter que la situation empire, mais il reste les travaux de fond qui devraient permettre de sauver cette église.

    Il m’a été répondu à une question au responsable du patrimoine de la commune de Ramillies que le dossier de réfection de l’église était bloqué à l’administration du patrimoine.

    Monsieur le Ministre peut-il me dire si un dossier de restauration a été introduit et, si oui, quels sont les problèmes qui seraient rencontrés dans ce dossier ?
  • Réponse du 21/10/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Ce projet a fait l’objet d’une première procédure de certificat de patrimoine au début des années 2000 qui a abouti à l’octroi d’un certificat de patrimoine le 27 mars 2002. À l’époque, pour diverses raisons, le projet a été mis de côté par l’administration communale de Ramillies, et ce jusqu’en 2006. Le permis d’urbanisme étant périmé, il a fallu introduire une nouvelle demande de certificat de patrimoine.

    Depuis lors, le comité d’accompagnement s’est réuni à trois reprises. L’état sanitaire du monument ne s’étant pas amélioré pendant les dernières années, l’auteur de projet devait en effet mettre à jour son dossier de 2002 et y adjoindre certains autres travaux rendus entre temps nécessaires, notamment en matière de stabilité. Le campanile a d’ailleurs été démonté en urgence, car il menaçait de s’effondrer…

    La dernière réunion, qui date du 7 septembre 2012, constituait, en théorie, en la synthèse de ce certificat de patrimoine. Cependant, pour interroger officiellement la Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles, la Direction de la Restauration était en attente du dossier corrigé en fonction des dernières remarques formulées lors de cette réunion.

    Jusqu’au début 2013, nous sommes restés sans nouvelle de ce dossier. Une réunion de travail a été finalement été organisée en avril 2013. Il est apparu, à cette occasion, que des corrections d’importance, tant en ce qui concerne les clauses administratives que les clauses techniques, devaient encore être apportées au dossier.

    À l’heure actuelle, le dossier finalisé ne nous a toujours pas été transmis, malgré divers contacts téléphoniques et échanges de mails. Dès réception du dossier complet, la Direction de la Restauration interrogera la Commission royale afin qu’elle rende son avis définitif sur le projet. Le certificat de patrimoine pourra alors seulement être délivré.