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La sécurisation des chantiers en bord d'autoroute

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 37 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 09/10/2013
    • de PECRIAUX Sophie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    L’accident qui a coûté la mort à un ouvrier sur l’E42 ce mercredi a reposé la question de la sécurité sur les chantiers en bord d’autoroute. Plusieurs pistes ont été avancées afin d’en améliorer davantage la sécurité.

    Comme cela existe déjà sur de nombreux tronçons d’autoroute, il est envisagé de placer sur la voirie des bandes verticales donnant de petits chocs et permettant de réveiller les gens qui s'endorment.

    Plusieurs pays voisins ont testé le placement de tels dispositifs peu avant les chantiers. Le problème que pose cette proposition est qu'une fois que de telles bandes sont placées, on ne peut plus les replacer sur un autre chantier.

    Monsieur le Ministre compte-t-il investir dans la recherche afin que ces dispositifs puissent être mobiles et servir pour plusieurs chantiers ?

    Concernant la signalisation, plusieurs propositions ont été avancées, notamment :
    - annoncer les chantiers dans d’autres langues étrangères;
    - mettre en place des limitations différenciées sur les chantiers. Il s’agirait par exemple d’autoriser les automobilistes à rouler à 70 km/h quand il n'y a pas d'ouvriers, ou la nuit, et réduire la vitesse à 50 km/h quand il y a des ouvriers.

    Ne serait-il pas intéressant de creuser davantage ces propositions ? La mise en place de limitations différenciées a-t-elle déjà été testée en Région wallonne ? Dans l’affirmative, des résultats concluants en sont-ils ressortis ?
  • Réponse du 28/10/2010
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’utilisation de bandes vibrantes est à actuellement l’étude au sein de mon Administration. Des essais vont être réalisés sur ces nouveaux produits en intégrant aussi les problèmes de sécurité. Il faut en effet effectuer la pose et l’enlèvement en amont de l’absorbeur de chocs. Cette phase délicate de pose doit particulièrement être maîtrisée.

    En ce qui concerne l'utilisation de langues étrangères pour annoncer les chantiers, je rappelle que pour faciliter la compréhension internationale des signaux, le système de signalisation défini par la Convention de Vienne est basé sur des formes et des couleurs caractéristiques de chaque catégorie de signaux, ainsi que, chaque fois qu'il est possible, sur l'utilisation de symboles expressifs et non pas d'inscriptions.

    Enfin pour ce qui est des limitations de vitesse différenciées, l’administration examine actuellement les adaptations réglementaires et techniques nécessaires à envisager pour une mise en œuvre éventuelle.