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Le Plan canicule

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 20 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 11/10/2013
    • de ZRIHEN Olga
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des Chances

    Durant les mois de juillet et août, le thermomètre a dépassé les 30°C en diverses régions du pays. Le Plan national « Vague de chaleur et pic d'ozone », concernant le fédéral et les entités fédérées et impliquant notamment une collaboration avec l'Institut météorologique (IRM) et la Cellule inter régionale de l'environnement, est en vigueur depuis le 15 mai, et ce, jusque fin septembre. Ce plan se compose de trois phases: une phase de vigilance, une phase d'alerte et une phase de crise. Les deux dernières phases s'enclenchent lorsqu'un certain nombre de critères sont remplis.

    En raison des fortes chaleurs du mois de juillet, le SPF Santé publique avait appelé les secteurs de la santé à prendre toutes les précautions et mesures possibles.

    Par ailleurs, au niveau des villes et des communes, les relais sociaux jouent un rôle important dans les mesures à mettre en oeuvre lors des fortes chaleurs, notamment auprès des publics défavorisés.

    Madame la Ministre avait, pour sa part, déjà précisé avoir donné des recommandations aux opérateurs sociosanitaires dès l'ouverture de la période de surveillance.

    Dispose-t-elle déjà d'éléments quant à la gestion globale de cette vague de chaleur par les différents dispositifs mis en place ?
  • Réponse du 03/12/2013
    • de TILLIEUX Eliane

    La gestion globale d’une vague de chaleur concerne la prise de mesures destinées à influer sur l’événement climatique. Or, dans le plan « ozone et vague de chaleur », il s’agit d’assurer une prévention efficace afin de réduire de façon optimale les effets potentiels d’une canicule ou d’un pic d’ozone sur la santé de la population et en particulier de certains groupes à risque comme les personnes âgées ou les jeunes enfants.

    Sur la base de l’évaluation de statistiques de décès par l’ISP et d’autres données comme l’examen des données météorologiques et des mesures de prévention, une vague de chaleur avec des pics d’ozone s’est manifestée du 21 au 24 juillet 2013.

    Au niveau du SPW, le dispositif assure la transmission de recommandations aux provinces, aux communes et aux institutions sociosanitaires en relation administrative avec elle. Quant au Service public Fédéral, il assure la communication de ce type de message vers les hôpitaux.

    Dans ce cadre, des lettres et des courriels contenant entre autres des brochures au format papier et électronique ont ainsi été envoyés afin d’agir de manière préventive.

    La Cellule Interrégionale de l’Environnement (IRCELINE) s’est adressées aux institutions prémentionnées les 22, 23 et 24 juillet 2013.

    Quant aux SMS de préalerte envoyés aux mêmes dates par l’Agence Wallonne de l’Air et du Climat, le nombre de destinataires est de 264 parmi lesquels 73 personnes travaillant dans une institution de santé. Dans les courriers envoyés lors de la période de vigilance, il leur est chaque année proposé et rappelé de s’y inscrire afin de recevoir ces SMS gratuitement.

    Enfin, la période d’action du plan vague de chaleur et ozone s’étend du 15 mai au 30 septembre, de sorte que le bilan pour l’été 2013 n’est pas encore finalisé. Pour ce qui concerne en particulier l’effet de la vague de chaleur sur une augmentation de la mortalité durant les mois de juillet et août 2013, des analyses des chiffres de mortalité ont déjà été réalisées par l’Institut Scientifique de Santé publique qui a présenté le 11 septembre 2013 un communiqué de presse dans lequel il est précisé qu’il n’y a pas d’excès de mortalité pour ces mois.