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La présence de nouvelles plantes invasives

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 91 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 17/10/2013
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La présence de plantes invasives représente une menace pour la biodiversité. Après la berce, la balsamine et la renouée c'est la présence de "l'arbre à papillons" (buddléïa) et de "la vergerette du Canada"(Conyza canadensis) qui commence à poser problème.

    Quels sont les risques, pour la biodiversité, engendrés par la présence de ces deux espèces ? Le cas échéant, si des effets néfastes sont constatés, comment Monsieur le Ministre envisage-t-il d'y remédier ?

    Sont-elles en vente libre en Wallonie ? Une information précise vers la population et les professionnels ne s'impose-t-elle pas ?
  • Réponse du 06/11/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Contrairement à ce que l'honorable membre laisse entendre, la vergerette du Canada et l’arbre aux papillons ne sont pas de nouvelles plantes invasives. Elles sont naturalisées en Belgique respectivement depuis 1822 et 1930. Elles sont actuellement répandues à travers toute la Wallonie et colonisent principalement des friches, des terrils et d’autres milieux rudéralisés. Elles sont rarement observées dans des sites de très haut intérêt biologique.

    La vergerette n’est guère vendue ou utilisée dans le cadre de l’aménagement des espaces verts. L’arbre aux papillons est, en revanche, très fréquemment planté dans les parcs et jardins car il est très esthétique et extrêmement mellifère.

    À ce jour, ces espèces ne semblent pas menacer fortement la biodiversité. L’arbre aux papillons peut toutefois poser localement problème dans la mesure où il est très dynamique et ne peut être facilement éliminé des sites qu’il occupe. Cette espèce figure dans la liste de surveillance des plantes invasives de Belgique ainsi que dans la seconde annexe de la nouvelle circulaire sur les plantes invasives qui a été adoptée le 30 mai 2013 par le Gouvernement wallon, sur proposition de ma part. L’arbre aux papillons ne peut donc plus être planté à proximité des sites protégés et des cours d’eau gérés par le Service public de Wallonie.