à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports
L’appartenance d’un ménage à une catégorie de revenus conditionne l’octroi d’un prêt social par la SWCS ou le FLW.
Dans la catégorie des ménages à revenus précaires, on trouve proportionnellement plus de familles à un revenu qu’on en trouve à deux revenus.
Dans la catégorie des ménages à revenus modestes, la proportion des familles à un ou deux revenus glisse à grosso modo deux tiers / un tiers.
Dans la catégorie des ménages à revenus moyens, c’est l’inverse : les ménages à un revenu sont largement minoritaires et les ménages à deux revenus largement majoritaires.
La question du revenu doit – sauf erreur – être étroitement liée à l’existence ou non d’un emploi.
Jusqu’à présent, les politiques d’emploi et de logement ont été menées sans qu’il y ait une articulation entre les deux. Et c’est ainsi depuis des décennies. Pourquoi ?
N’est-il pas indiqué de mener une politique axée sur la notion de projet de vie d’un ménage, en articulant les politiques entre elles ? Par exemple, en accordant au ménage-emprunteur un accompagnement sur le plan des mensualités, mais aussi sur le plan de la recherche d’emploi, question de réduire les risques ? Question aussi de mieux ancrer le ménage sur des bases solides ? Est-ce de la politique-fiction ?
Réponse du 25/06/2014
de ANTOINE André
Le lien entre l’emploi et le niveau de revenu, et par là même, le niveau de vie est une évidence.
La politique de l’emploi menée en Wallonie contribue à cette adéquation, notamment avec l’accompagnement individualisé des demandeurs d’emploi ou encore avec les programmes de mise à l’emploi.
En ce qui concerne les autres facettes de cette problématique, à savoir le logement et l’accompagnement social, j'invite l'honorable membre à interroger mes collègues en charge de ces compétences.