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La sécurisation de la route de Wasseiges (RN 924) à Cognelée

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 105 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 23/10/2013
    • de HAZEE Stéphane
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Faisant référence aux inquiétudes de plusieurs riverains face à la vitesse inappropriée et excessive de certains automobilistes au cœur de leur village, je dois interroger Monsieur le Ministre sur la question de la sécurisation de la route de Wasseiges à Cognelée.

    La dangerosité de cette traversée est bien connue des services de Monsieur le Ministre et il a d’ailleurs déjà été interrogé à plusieurs reprises à ce sujet, de même que son prédécesseur. Le SPW avait annoncé l’exécution de certains aménagements. Un nouveau marquage au sol (bandes centrales et passages pour piétons sur fond rouge) a ainsi été réalisé. De même, des glissières de sécurité ont été installées à certains endroits en bord de route.

    Dès le départ, l’adéquation de ces aménagements par rapport à la problématique était questionnée. Un marquage au sol peut-il être suffisant pour décourager les automobilistes qui souhaiteraient traverser le village à une vitesse inappropriée ?

    Début janvier 2013, Monsieur le Ministre indiquait qu’il fallait permettre un certain temps d’adaptation des usagers avant de pouvoir évaluer l’efficacité du type d'aménagements effectués à Cognelée. Il indiquait que son administration suivait bien le dossier et qu’elle réalisait, à l’époque, je le cite, «une nouvelle campagne de comptages sur place  et une analyse de la situation suite aux aménagements réalisés dernièrement».

    Qu’en est-il aujourd’hui, 10 mois plus tard ? Le travail d’analyse et de comptage opéré en début d’année est-il finalisé ? Quels en sont les résultats ?

    Quelles sont les suites et réponses concrètes que le SPW entend apporter à cette question de sécurisation au centre de Cognelée ?

    Sur le terrain, ces aménagements n’apparaissent pas avoir induit un changement des comportements de nature à juguler les risques liés à la vitesse et à assurer une meilleure sécurité pour les habitants de l’entité. Certains riverains en appellent ainsi à la réalisation des aménagements de sécurisation qui auraient été promis par le prédécesseur de Monsieur le Ministre, à savoir la pose de ralentisseurs ou la mise en place de chicanes (ou de potelets).

    Je souhaite donc demander à Monsieur le Ministre de faire le point sur le dossier.

    Quelle évaluation le SPW fait-il des aménagements intervenus ?

    Qu’en est-il des autres aménagements annoncés pour ce tronçon ? Si des difficultés techniques se posent pour tel ou tel aménagement, quelles sont les options alternatives pour répondre aux inquiétudes légitimes des habitants ?

    Quel serait le délai de mise en œuvre des éventuels travaux complémentaires ?
  • Réponse du 12/11/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Des mesures de vitesses ont été effectuées dans le courant du mois de janvier de cette année. Les comptages à cet endroit recensent environ 2.600 voitures et 170 camions par jour.

    Ces résultats ont permis de démontrer qu’il y a une diminution de la vitesse dans la traversée de Cognelée. À son entrée, les vitesses se mesurent à environ 82 km/h et dans la traversée, entre 64 et 67 km/h.

    La relation avec les vitesses évoquées et les effets de porte qui contribuent notamment à marquer une transition entre la zone 90 km/h et la zone agglomérée permet de constater une adaptation de la vitesse des usagers dans la traversée du village, ce qui est l'effet recherché lors de la création de tels aménagements.

    Compte tenu de ce résultat positif d’une part et des moyens budgétaires disponibles d’autre part, je ne compte pas envisager, pour l’instant, d’aménagements complémentaires à Cognelée. Je préfère privilégier la réalisation d’aménagements de sécurisation à d’autres endroits du réseau routier régional de la Province de Namur.