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L'influence des particules fines sur les accidents thromboemboliques

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 101 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 24/10/2013
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    La pollution est devenue le grand mal de ce siècle que nous devons tous aujourd’hui combattre pour éviter l’irréparable.

    Interrogé en 2008, le prédécesseur de Monsieur le Ministre en charge de l’Environnement m’avait précisé qu’en Wallonie, les niveaux de concentration élevés en poussières se rencontraient généralement dans la partie nord et plus particulièrement dans le sillon Sambre et Meuse, dans les grandes agglomérations que sont Liège, Engis, Charleroi et Mons.

    Il semblerait que la concentration moyenne annuelle dans les zones rurales varie entre 11 et 16 mg/m³ et dans les villes industrielles entre 30 et 45 mg/m³.

    Monsieur le Ministre peut-il me donner aujourd’hui une actualisation de ces données ?

    Agir contre la pollution et ses effets sur la santé nécessite la mise en œuvre d’actions à court et long termes.

    Existe-t-il un plan d’actions de lutte contre la pollution par les poussières fines ? Il en était question en 2008 … Quelles sont les mesures à court, moyen et long termes ?

    Combien de stations télémétriques équipées de moniteurs analysant les poussières fines compte la Wallonie ?
  • Réponse du 12/05/2014
    • de HENRY Philippe

    Les concentrations en PM10 sont effectivement les plus élevées dans les zones où les émissions sont les plus importantes, à savoir le sillon S-M et le nord du sillon S-M. La densité de population, la densité du réseau routier et le nombre d’activités industrielles y sont les plus élevés de Wallonie.

    En 2013, la concentration moyenne annuelle en PM10 dans les zones rurales (Viroinval, Chaumont-Gistoux, Andenne, Bertrix, Somme-Leuze, Ste-Ode, Habay, Vielsalm, Membach) variait de 12,9 µg/m³ (à la station de Ste-Ode) à 20,4 µg/m³ (à la station de Chaumont-Gistoux) et dans les principales agglomérations (Charleroi, Liège, Mons, Engis, Tournai) entre 20,4 µg/m³ (à la station de Herstal) et 30,9 µg/m³ (à la station de Engis) (et non mg/m3 comme formulé dans la question).
    La Wallonie compte actuellement 22 stations télémétriques mesurant en continu la concentration en PM10 et en PM2.5.

    Toutes ces données sont disponibles sur le site internet http://airquality.issep.be .

    Un premier « Plan d’actions en vue de limiter les dépassements des PM10 » avait été adopté par le Gouvernement wallon en 2003. Celui-ci a été complété en 2011 par des mesures complémentaires visant principalement à accroître les connaissances sur les émissions des polluants et à prendre des actions dans les zones présentant des dépassements des normes.

    Le Plan Air Climat Énergie 2013-2022 dont le projet vient d’être approuvé par le Gouvernement wallon succèdera, après enquête publique, au Plan Air Climat adopté le 5/03/2007. Ces plans contiennent les mesures à long terme qui sont en cours au niveau de l’industrie, du secteur résidentiel et du transport et celles qui sont encore à mettre en œuvre pour réduire les émissions de particules fines.