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Les travaux du Pont du musée sur la Sambre à Namur

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 135 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 29/10/2013
    • de HAZEE Stéphane
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    À Namur, le pont du musée sur la Sambre, reliant la rue du Pont et la place d’Armes d’un côté, au Grognon de l’autre, est un point de passage important vers le centre de Namur pour nombre d’usagers, en particulier des usagers de la mobilité douce.

    Des travaux de réfection du pont, construit dans les années 1950, ont été entrepris par le SPW (Direction générale de la mobilité et des voies hydrauliques) et portent sur la rénovation des bétons de l’arc, de l’étanchéité du tablier et du revêtement de la voirie, des trottoirs, des garde-corps et des maçonneries.

    En raison des demandes techniques du chantier, la circulation sur le pont est interdite. Un cheminement pour les piétons et cyclistes a pu être rétabli pendant une courte période, mais c’était uniquement ponctuel.

    Il apparaît que les commerces du quartier subissent des désagréments très importants engendrés par ce chantier qui dure depuis de longs mois et qui entrave l’accès de la clientèle vers la rue du Pont et plus largement vers le bas de la ville au point que d’aucuns disent que leurs magasins sont «désertés» et que certains envisagent même leur fermeture.

    Nous sommes évidemment sensibles aux inquiétudes et aux possibles conséquences dramatiques qui pèsent sur les commerçants de ce secteur. Nous prenons en compte également les embarras de circulation notamment pour les piétons et les cyclistes. C’est pourquoi je souhaiterais interroger Monsieur le Ministre sur la longueur de ces travaux et sur leur état d’avancement.

    En effet, il était annoncé que le chantier devait débuter en mars 2013 pour se terminer à la mi-juillet 2013 «sous réserve de conditions climatiques favorables». L’échéance semble avoir été reportée d’abord à fin septembre, puis à fin octobre, et dernièrement à fin novembre.

    Monsieur le Ministre peut-il me confirmer le calendrier initialement prévu ?

    À quoi est dû le retard pris par ce chantier ? Quels sont les éléments concrets qui peuvent expliquer les prolongations successives des travaux ?

    Quelle est à présent la date envisagée pour la fin des travaux ? Cette date est-elle la dernière échéance ? Monsieur le Ministre peut-il nous assurer qu’en toute hypothèse, le chantier sera bel et bien terminé avant la période des fêtes de fin d’année de manière à permettre à ce quartier de retrouver toutes les garanties d’accessibilité ?
  • Réponse du 19/11/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le chantier en question est géré par la Direction générale Mobilité et Voies hydrauliques (DGO2). Il a subi des retards pour les raisons suivantes :
    - retards dus à d’importantes intempéries au printemps 2013 ;
    - retards dus à la découverte d’éléments externes non répertoriés :
    * impétrants non répertoriés et recherche des propriétaires. Ces derniers n’ont pas pu être retrouvés malgré les recherches conjointes de la Ville de Namur et la DGO2. Les câbles ont été finalement retirés ;
    * conduites en asbeste-ciment dans les trottoirs. Ces conduites ont été démontées et évacuées par une société agrée après le délai légal de 15 jours de préavis ;
    - retards dus à des contingences liées à des chantiers de rénovation : après démolition du revêtement existant, il s’est avéré qu’une hydro démolition du tablier en béton sur la partie centrale du pont était nécessaire, avant de procéder à sa réparation. Ces opérations n’étaient pas prévues malgré des examens préalables approfondis ;
    - retards liés à une interruption de chantier demandée par la Ville, pour les Fêtes de Wallonie, avec ouverture et réalisation d’un passage sécurisé pour la foule (du 5 au 17/09/2013, y compris mise en œuvre et démontage du passage sécurisé) ;
    - retards dus à l’organisation interne de l’entreprise en charge du chantier.

    Il est à noter que le bas de la ville n’est nullement rendu inaccessible. Via le pont situé en aval à une centaine de mètres, le trajet (piéton ou cycliste) entre le Grognon et la place d’Armes est rallongé de 220 mètres, et celui vers l’entrée de la rue des Brasseurs de 315 mètres.

    Néanmoins, tout est mis en œuvre afin de rouvrir le pont dans les meilleurs délais, l’avancement du chantier restant tributaire des conditions climatiques.