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L'écrémage à la marge

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 116 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 19/11/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville

    Eric Deffet (journaliste) écrit : « Branle-bas de combat dans toutes les communes de Wallonie contraintes de produire leurs budgets 2014 pour la fin de l’année. L’imagination est au pouvoir pour conserver l’équilibre. Mais à quel prix ? Tout semble bon désormais pour grappiller ici ou là quelques malheureux euros.
    Le phénomène du licenciement collectif comme celui de 32 femmes de ménage à Colfontaine reste marginal  note le ministre des Pouvoirs locaux, Paul Furlan (PS). L’écrémage se réalise souvent à la marge. Mais toute mesure de ce type doit faire l’objet d’une concertation sociale préalable, sinon je serai contraint d’intervenir. De nouvelles balises ont été adoptées pour contenir les dépenses du personnel, mais elles n’ont aucun caractère obligatoire. Il s’agit d’indicateurs et pas d’une exigence dont le non-respect aboutirait à une non approbation du budget. ».

    Monsieur le Ministre est donc cité par ces mots « l’écrémage se réalise souvent à la marge ». Peut-être, si on se place sous un angle de vue budgétaire, mais non si on se place dans l’angle de vue des personnes concernées.

    Pourquoi un licenciement collectif de femmes d’ouvrages est considéré comme un écrémage à la marge ? Est-ce que cela concerne aussi d’autres métiers dans la fonction publique locale ?

    Les balises en matière de dépenses de personnel n’ont pas un caractère obligatoire dont le non-respect aboutirait par une non approbation du budget. Très bien, mais ne doit-on pas veiller à ce que ce ne soient pas toujours ou avant tout les plus faibles dont on se sépare ? Les plus faibles à qui personne ne donne une chance si ce n’est pas la fonction publique ?