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Le travail "de façon durable" dans les forêts

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 192 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 29/11/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    De moins en moins, on voit des travailleurs avec leurs chevaux déplaçant les troncs d’arbres après une coupe pour qu’ils puissent être chargés et transportés vers la scierie.

    De plus en plus, on voit de grandes machines traverser les bois, travaillant rapidement et de façon moins chère, certes, mais causant aussi beaucoup de dommages aux sols et aux cultures.

    Quelle est l’analyse de Monsieur le Ministre par rapport à cette question ? Et quels sont les enseignements qu’il en tire et les actions qu’il mettra en place en faveur de la gestion des forêts ?


  • Réponse du 17/12/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je précise tout d’abord que pour les essences résineuses, dans les catégories de circonférence 20/40 et 40/60, respectivement 25 % et 17 % du volume des lots de bois mis en vente dans les forêts des personnes morales de droit public, elles font l’objet de clauses particulières imposant le débardage au cheval.

    Ces chiffres tendent à atteindre l’objectif fixé dans deux documents :
    - une circulaire ministérielle du 27 décembre 2006, demandant d’atteindre, dans les forêts domaniales, un débardage au cheval pour 30 % du volume résineux pour les bois inférieurs à 60 cm de circonférence ;
    - une lettre du 14/03/2013, émise par le DNF à l’attention des communes propriétaires de bois, recommandant à ces dernières d’atteindre le même pourcentage de bois résineux concernés par un débardage au cheval.

    En outre, les Cantonnements du Département de la Nature et des Forêts ont reçu, le 20 août 2013, une instruction relative à l’utilisation des chevaux de trait dans le cadre de travaux forestiers (outre le débardage) ou de gestion naturelle.

    Enfin, en 2013, une subvention a été octroyée à différents projets d’utilisation du cheval de trait au service de la ruralité (collaboration Département de la Ruralité et des Cours d’Eau et Département Nature et Forêts).

    C’est dire si l’utilisation du cheval de trait fait l’objet d’une attention toute particulière au sein de l’administration.

    En outre, différentes études ont été menées sur la compaction des sols occasionnée par les engins d’exploitation forestière et agricole. Leurs résultats paraîtront l’année prochaine notamment sous forme de guide de bonnes pratiques et de carte de sensibilité des sols. Ces outils devraient permettre aux gestionnaires et entrepreneurs d’organiser leurs travaux afin d’engendrer le moins possible de dégâts.