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Le financement du deuxième Plan routes par la vignette autoroutière

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 212 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 05/12/2013
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Sur les 8 000 kilomètres d’autoroutes et de voiries régionales, quel en est le pourcentage qui a connu ces dernières années de sérieuses dégradations ? Un pourcentage élevé, Monsieur le Ministre ne me contredira pas.

    Un premier Plan routes entamé par le prédécesseur de Monsieur le Ministre a ainsi pu réparer certaines routes les plus abîmées ainsi qu’un tiers de ponts et d’ouvrages d’art.

    Aujourd’hui ce plan est derrière nous, laissant la place au Plan routes 2 ! Objectif : soigner les 7 000 kilomètres de voiries restantes !

    Dans ce cadre, Monsieur le Ministre a récemment déclaré que ce deuxième Plan routes serait financé par la vignette autoroutière à raison de 50 ou 60 euros par an et par véhicule. Annuellement, le montant dégagé atteindrait les 100 millions d’euros. Monsieur le Ministre a quand même eu bon de rappeler que les usagers wallons verraient le prix de la vignette déduit de leur taxe de circulation.

    Face à ces déclarations, Monsieur le Ministre me permettra d’être quelque peu perplexe. Ma réflexion pourrait presque se résumer à une seule question.

    Pourquoi avance-t-il de tels propos, ces chiffres, alors que le dossier «vignette» est au frigo, voire au congélateur jusqu’en 2016 minimum ?

    Monsieur le Ministre ajoute par ailleurs que ce financement ne sera pas suffisant pour assumer le Plan route 2. Il n’a déjà aucune certitude d’obtenir ces rentrées financières hypothétiques.

    Monsieur le Ministre aurait-il travaillé récemment avec ses collègues associés à ce dossier vignette, soit les ministres Antoine et Furlan, et abouti à des avancées concrètes dont nous n’aurions eu écho ?

    De plus, Monsieur le Ministre souhaite trouver des moyens pour aider les communes à réaliser des travaux sur leur propre réseau. Je partage cette idée, mais peut-il me dire comment il compte les soutenir ?
  • Réponse du 24/12/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    En ma qualité de ministre des Travaux publics, je dois également poser les balises de la réflexion pour l’avenir.

    Comme l'honorable le souligne pertinemment, le Plan routes, eu égard aux contraintes budgétaires, a été prioritairement réservé aux travaux des sections autoroutières et des ouvrages d’art classés comme les plus urgents.

    Le prolongement de cette première opération que j’ai baptisée Plan routes 2 s’inscrit tout naturellement dans la poursuite des travaux entrepris notamment pour les autres voiries du réseau régional non structurant.

    La réflexion n’a pas encore totalement abouti quant aux recettes nouvelles à dégager comme, par exemple, la vignette.

    En ce qui concerne les recettes attendues, je ne puis que répéter que leur niveau potentiel reste indéterminé à ce stade, dans la mesure où les tarifs n'ont pas encore été établis.  Je puis toutefois indiquer qu'en Wallonie, les revenus de ces systèmes devront effectivement permettre une amélioration qualitative des infrastructures routières.