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La conférence interministérielle de lutte contre l'hépatite C

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 102 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 10/12/2013
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des Chances

    À l’initiative de la ministre fédérale de la Santé, la Conférence interministérielle Santé a décidé d’adopter une stratégie transversale et coordonnée de lutte contre l’hépatite C. Un groupe de travail a ainsi été mis en place. Des experts de ce groupe de travail se baseront notamment sur la récente étude du KCE en matière de dépistage et de prévention de l’hépatite C.

    Madame la Ministre peut-elle me dire quelle est la composition exacte de ce groupe de travail ? Quel est l’agenda des réunions de ce groupe de travail ? Quels sont les axes et pistes de réflexion en matière de prévention et de dépistage relevant de la Région wallonne qui seront abordés par ce groupe de travail ?
  • Réponse du 08/01/2014
    • de TILLIEUX Eliane

    La compétence de la Région wallonne en cette matière est très limitée. En effet, les compétences liées à la lutte contre cette maladie sont essentiellement partagées entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’État fédéral et ce n’est qu’accessoirement qu’elles concernent la Région wallonne.

    Parmi les axes sur lesquels la Région wallonne peut agir figure la lutte contre la toxicomanie. En effet, la contamination par le virus de l’hépatite C se réalise essentiellement par voie sanguine, la transfusion de sang ou de dérivés sanguins et l’injection intraveineuse de drogue. La toxicomanie intraveineuse est d’ailleurs la source majeure de contamination dans le monde.

    Dans le cadre budgétaire étroit qui m’est imparti, j’ai principalement centré mon effort sur la question des comptoirs d’échange de seringues. Dans ce domaine, ma priorité a porté sur la pérennisation de l’activité et de son subventionnement : CAL Luxembourg, Espaces Synapse (Mons) et Namur Entraide SIDA sont ainsi venus rejoindre des structures plus anciennes, telles que le Comptoir à Charleroi ou Accueil-Drogues à Liège.

    De plus, les services spécialisés, dès qu’ils sont agréés, ont l’obligation de remplir le TDI (Treatment Demand Indicator) qui reprend des informations relatives aux pratiques d’injection (réutilisation et échange de seringues entre toxicomanes) et, de façon optionnelle, des informations sur la séropositivité HIV, HCV, HBV.

    Par ailleurs, le travail en réseau qui, idéalement, doit comporter des partenaires médicaux, doit permettre de faciliter l’accès des patients déjà atteints par le virus de l’hépatite C, à un suivi médical spécialisé et un traitement antiviral susceptible de les rendre moins contaminants.