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Le bilan de l'Office économique wallon du bois

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 229 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 10/12/2013
    • de TARGNION Muriel
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le Gouvernement wallon a décidé de créer l’Office économique wallon du bois afin de valoriser les produits issus du bois wallon et de gérer de manière optimale les forêts.

    Celui-ci est effectif depuis le 1er janvier 2012.

    Avec les 17 000 emplois découlant de ce secteur et les 7 800 entreprises ayant un lieu avec cette filière, il était impératif que la Wallonie se dote d’un pareil outil.

    Après presque 2 années d’existence, quel bilan Monsieur le Ministre tire-t-il de l’action de l’Office économique wallon du bois ?
  • Réponse du 27/12/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Depuis sa création, l'Office économique wallon du bois a travaillé sur plusieurs tableaux simultanément, pour répondre aux priorités dictées par la conjoncture d’une part, et pour préparer l’avenir de la filière bois d’autre part.

    Dans cette perspective, l'Office a créé principalement 6 groupes de travail sur lesquels il s’appuie pour concevoir les actions à mener, pour amorcer ces actions, puis pour en assurer le suivi et l’évaluation.

    Ces groupes de travail et leurs domaines d’actions ont été déterminés suite à une première hiérarchisation des problèmes à aborder. Cette hiérarchisation a été établie par l'Office et son Conseil d’Administration sur base des premiers travaux effectués, des exigences du Gouvernement wallon et des requêtes émanant du secteur privé.

    En impliquant les entreprises de la filière, les Fédérations professionnelles, les pouvoirs publics, les opérateurs économiques ainsi que les universités et centres de recherche, les groupes de travail conjuguent les compétences disponibles et valident les choix de l'Office. Ils constituent des points de rencontre qui contribuent au décloisonnement entre composantes de la filière. Par leur biais, l'Office agit en organe de coordination et exerce une force centripète qui s’oppose à la tendance naturelle de la filière à la dispersion.

    Par exemple, le groupe de travail « Innovation » identifie les voies de développement technologique à privilégier pour une meilleure valorisation du bois en Wallonie, donc pour un rapatriement de la plus-value, en créant et exploitant les synergies entre les acteurs de la recherche et du développement. Il crée en outre les conditions favorables à la fabrication en Wallonie de produits finis à plus haute valeur ajoutée.

    Parallèlement au fonctionnement des groupes de travail, l'Office mène un certain nombre d’actions de base nécessaires à l’atteinte de ses objectifs. Il s’agit notamment :
    - de récolter les chiffres et données statistiques relatifs à l’économie de la filière ;
    - d’assurer, par des actions de communication, la visibilité de l'Office ;
    - de répondre aux demandes d’avis et de conseils adressées à l'Office ;
    - de prendre part à toute action d’animation de la filière bois wallonne pour qu’un cap puisse être gardé.

    En outre, une Cellule d’Appui à la Petite Forêt Privée a en outre été instituée au sein de l’Office afin d’aider les petits propriétaires forestiers privés intéressés à améliorer la valorisation économique de leurs ressources forestières, dans le respect de leurs droits et de leurs libertés et en accord avec la politique forestière wallonne. Cette cellule doit contribuer ainsi à mobiliser et à valoriser au mieux les ressources forestières privées.
    Dès sa mise en place en janvier 2012, la Cellule d’Appui s’est dotée d’un contrat de gestion définissant de façon précise ses missions et négocié au sein d’un comité de suivi composé des différentes parties prenantes (administration forestière, représentants des propriétaires, représentants des professionnels, représentants du monde académique, commissaire du Gouvernement).

    Concrètement, les actions menées par l’Office économique sont nombreuses.

    Pour l’exemple, je peux préciser celles qui ont été menées en matière de mesure de l’activité économique dans la filière bois. Pour être capable d’agir quand il faut et où il faut, l'Office doit continuellement scruter la filière, et en établir régulièrement le bulletin de santé, ce qui n’avait jamais été fait auparavant en raison sans doute du nombre et de la dispersion des données à collecter puis à traiter. L'Office s’est résolument engagé dans cette voie notamment au travers de :
    - l’identification des entreprises de la filière bois ;
    - la réalisation d’un logiciel de gestion de cette base de données : description, analyse, adaptation du programme ;
    - la réalisation et l’édition de la première brochure de synthèse présentant la forêt et la filière bois wallonne et son environnement : PanoraBois 2012-2013 (tiré à 10 000 exemplaires, dont 5 500 ont déjà été distribués).