Les trente-neuf projets RN qui rentrent dans le périmètre de la SOFICO

• Session : 2013-2014
• Année : 2013
• N° : 245 (2013-2014) 1

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• Question écrite du 16/12/2013

  • de STOFFELS Edmund
  • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
  
  Rappelons d’abord la source d’information : le rapport 2012 de la SOFICO.
  
  Je rappelle que le plan initial d’investissement déployé par la SOFICO pour le réseau structurant sur la période 2010-2015 (donc d’ici deux ans) faisait état de 575 projets pour un montant de 796 M euros, plan qui a été soumis à la BEI pour un financement de 434 projets d’un montant de 636 M euros.
  
  Or le CA de la SOFICO a décidé entre-temps de modifier le programme initial, réduisant le programme des routes structurantes et le complétant par l’ajout de 39 routes nationales (44.6 M euros).
  
  J’acte donc que les priorités ont changé :
  - à l’intérieur des voiries reprises dans le réseau structurant;
  - par la suppression de projets faisant partie du réseau structurant;
  - par l’ajout de 39 projets du réseau secondaire ou RN.
  
  La justification citée dans ledit rapport fait état de problèmes sur le plan de la sécurité.
  
  Je ne nie pas l’intérêt de sécuriser le réseau secondaire, mais Monsieur le Ministre comprendra que partout en Wallonie, il y a des projets de cette nature.
  
  Sur base de quels critères Monsieur le Ministre a-t-il choisi les 39 projets additionnels et pas tous les projets du réseau secondaire chaque fois qu’un problème de sécurité se pose ?
  
  Je lui demande donc de nous donner la liste des projets rajoutés ainsi que la liste des projets annulés.
  
  Si je reviens sur la question, abordée en séance plénière à l’occasion du budget, c’est que les réponses méritent d’être précisées et complétées.

• Réponse du 08/01/2014

  • de DI ANTONIO Carlo
  
  Les projets du Plan Routes pour lesquels la Banque européenne d’investissement (BEI) intervient au niveau de l’emprunt, doivent se situer sur des jonctions routières du RTE-T (Réseau transeuropéen de transport) ou dans les zones de convergences de l’OCDE. Par conséquent, les projets ne répondant pas à ces exigences n’ont pas été repris par la BEI. De ce fait, une série de projets concernant la sécurisation des nationales avaient été initialement sortis du Plan Routes en 2010. Au vu de l’urgence et de l’importance de ces projets notamment au niveau sécuritaire, la SOFICO a décidé de prendre en compte cette problématique et de traiter les projets prioritaires concernant les routes nationales, également dans le Plan Routes. Par conséquent, actuellement, le Plan Routes compte 32 projets « actifs » correspondant à des projets sur les routes nationales. Au surplus, plusieurs projets sont actuellement en réserve concernant ces voiries nationales, en attente de disponibilités budgétaires.
  
  Afin de donner plus d’informations sur cette problématique, je propose que la Commission des travaux publics, de l’agriculture, de la ruralité et du patrimoine examine en séance publique le dernier rapport de gestion de la Société régionale wallonne de financement complémentaire des infrastructures (SOFICO) en procédant à l’audition de MM Langendries et Dehalu, président et Administrateur délégué de la SOFICO.