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Le réseau structurant

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 249 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 16/12/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La réalisation du Plan routes, construit sur base de six corridors correspondant aux eurocorridors du réseau transeuropéen de transport, a fait état, en date du 31 décembre 2012, de 94 projets réalisés pour un montant de 150 M euros (dont 48 projets pour un montant de 66 M euros réalisés en 2012), de 62 projets en cours pour un budget de 210.7 M euros (dont 46 débutés en 2012 pour un montant de 176 M euros) ainsi que des projets pour un montant de 117 M euros à mener à bien en 2013 et 2014. Très bien, mais puis-je demander à Monsieur le Ministre de nous dresser un bilan de fin 2013 dudit Plan routes ?

    Dont acte !

    Au fil du temps et des séances du CA de la SOFICO, le plan est ramené de 575 projets à 344. Et en même temps qu’on réduit le plan, le coût augmente dans le sens que, pour moins de projets, on aura besoin de moyens en plus.

    Comment expliquer cette explosion des coûts ? Est-ce parce que le plan initial était insuffisamment préparé ou parce qu’il y a eu une augmentation importante des coûts par kilomètre, ou encore parce que la mise en oeuvre se fait de façon trop lente ?

    Enfin, vers décembre 2012, soit 2 ans après le démarrage dudit Plan routes, seulement 94 projets sur 344 sont terminés. Si l’on accepte les 62 projets en cours fin 2012 comme étant finis en 2013, cela nous donne un total de 152 projets toujours sur 344 au total, soit sur 575 projets repris dans le plan initial.

    En d’autres termes, 44 % des projets d’une liste qui a été rabotée radicalement, soit moins que 30 % des projets du plan initial, ont pu être réalisés sur trois ans de 2010 à 2013.

    À l’inverse, il nous reste 56 %, soit plus que 70 % de projets à réaliser endéans de deux ans qui nous restent jusque 2015.

    Le Plan routes pourra-t-il tenir la route tant en ce qui concerne le calendrier de mise en oeuvre qu’en ce qui concerne le financement ?





  • Réponse du 08/01/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le programme de réhabilitation du réseau routier structurant appelé communément « Plan Routes » a, dans son déroulement, connu diverses modifications par rapport à ce qui était initialement prévu. Ces évolutions résultent du fait que certaines priorités ont changé et que les coûts de certains projets ont également évolué. L’évolution et l’actualisation des budgets des projets s’expliquent par plusieurs facteurs :
    * Les estimations budgétaires initiales des projets du Plan Routes ont été réalisées dans les conditions et les connaissances présentes lors de leur élaboration en 2010. Ces connaissances se précisent et s’affinent au fur et à mesure de l’évolution de chaque projet.
    * Plus particulièrement, certains projets ont vu leur estimation modifiée suite à une phase d’étude approfondie aboutissant à une estimation plus précise des projets concernés (notamment les ouvrages d’art).
    * D’autres projets ont connu, au niveau de la situation de terrain, des dégradations importantes entre 2010 et leur réalisation. Leur budget a dû être réajusté par rapport à ces nouvelles conditions de terrain.
    * Certains projets ont connu des évolutions quant à leur périmètre de réalisation et certaines demandes nouvelles complémentaires ont été ajoutées par opportunité et/ou économie d’échelle.
    * Enfin, l’augmentation générale des prix (matériaux et main d’œuvre) explique également, en partie l’actualisation des budgets.

    Ces évolutions ne remettent toutefois pas en question le plan initial prévu par la SOFICO pour les années 2010 – 2014.

    Afin de permettre d’appréhender la réalité de l’état d’avancement du Plan routes, je propose que la Commission des travaux publics, de l’agriculture, de la ruralité et du patrimoine examine en séance publique le dernier rapport de gestion de la Société régionale wallonne de financement complémentaire des infrastructures (SOFICO) en procédant à l’audition de MM Langendries et Dehalu, Président et Administrateur délégué de la SOFICO.