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Le travail intérimaire

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 181 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 06/01/2014
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    L’activité du secteur de l’intérim est tributaire de la conjoncture économique. Le recours à des travailleurs intérimaires répond à une demande de flexibilité des entreprises.

    Ainsi, le travail intérimaire fluctue fortement.

    Globalement, le secteur occupe +/- 3.5 % de l’emploi en Wallonie. Tendance grandissante.

    En cas de crise, les travailleurs intérimaires sont les premiers qui doivent quitter l’entreprise. Le travailleur n’est plus considéré comme être humain, mais comme une variable de production ayant un coût que l’entreprise tentera de limiter.

    Dès le quatrième trimestre 2008, l’emploi dans le secteur est soumis à une très forte insécurité. On observe un recul du nombre d’heures prestées qui varie selon les mois de – 10 à – 30 % par rapport à l’année précédente.

    Comme la reprise s’annonce timide, tout porte à croire que l’emploi ne va pas encore redémarrer dans le secteur. Ce sont les ouvriers qui sont avant tout concernés. Début 2013, une très légère reprise de l’activité intérimaire sur le segment des employés (+3,5 % en janvier, +1,3 % en février) ne parvient pas à compenser les taux de croissance négatifs observés chez les ouvriers (-8,4 % et -14,7 %).

    Si la politique veut que le travail intérim joue pleinement son rôle d’emploi tremplin, ne faudrait-il dès lors pas investir davantage dans la formation spécifique desdits travailleurs intérimaires ? Comme il s’agit de travailleurs toujours activement à la recherche d’emplois, ne faut-il pas augmenter leur employabilité par des formations ciblées, notamment dans les métiers à pénurie ? Question de tenter de mettre en place une rotation : l’intérimaire postule pour l’emploi classique tandis que son poste d’intérimaire sera occupé par le suivant. Question également de répondre aux soucis des entrepreneurs en recherche de travailleurs qualifiés.