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La méthode à adopter pour augmenter le taux d'insertion

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 183 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 06/01/2014
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports


    Le taux d’insertion - tels les renseignements du FOREm – sont les plus hauts
    - pour l’enseignement secondaire supérieur : carrosserie, conduite de poids lourds, mécanique et manutention, électricité industrielle, hôtellerie, restauration, construction, infirmerie hospitalière, électromécanique, prévention, sécurité et métier de l’éducation;
    - pour l’enseignement supérieur : agrégés de l’enseignement secondaire inférieur en littérature et maths, les instituteurs préscolaires et primaires, les diplômés en automation/régulation, en sciences pharmaceutiques, agronomiques et chimiques, les ingénieurs en électromécanique.

    Le TOP 5
    - de l’enseignement universitaire : éducation physique, pharmacie, agronomie, ingéniorat et électromécanique, sciences chimiques et sciences des matériaux;
    - pour le non-universitaire : électromécanique, instituteur primaire, régendat en maths, régendat en littérature française, instituteur préscolaire.

    Très bien, mais combien sont-ils à s’inscrire comme étudiants dans ces filières ? Comparé à l’ensemble de ceux qui poursuivent des études ?

    Ne faut-il – même si j’admets que l’école a aussi d’autres fonctions que de préparer les jeunes au marché de l’emploi, mais trop l’ignorer peut se révéler problématique après - pas confier l’orientation professionnelle dans l’enseignement au FOREm plutôt qu’aux centres PMS (à l’instar de ce qui est mis en place en Communauté germanophone) ? Question d’orienter les jeunes vers des filières plus prometteurs en termes d’emplois (vers les métiers en pénurie ?) ? Question d’éviter que trop de jeunes ne s’orientent vers des impasses en termes d’employabilité ? Est-ce que le FOREm saurait assumer cette tâche ? Est-ce que Monsieur le Ministre pourrait imaginer ce genre de politique croisée entre la Communauté française et la Région wallonne ?
  • Réponse du 04/04/2014
    • de ANTOINE André

    En termes de collaboration avec l’Enseignement, j’aimerais rappeler que des actions sont déjà prévues dans le cadre du Plan Marshall 2.vert, plus particulièrement dans la mesure « mobiliser collectivement les acteurs de l’enseignement, de la formation professionnelle et de l’emploi ». C’est notamment le cas des Centres de compétence, régis par l’accord de coopération entre la Région Wallonne et la Fédération Wallonie Bruxelles relatif à l’équipement mis à disposition dans le cadre de la revalorisation de l’enseignement qualifiant. Cet accord de coopération, initialement conclu pour une durée de sept ans (2007-2013) a été mis à jour et est en cours de validation. Ce nouvel accord apportera des modifications importantes, entre autres en termes de publics visés (ouverture aux apprenants I.F.A.P.M.E.), de tarifications, de modalités d’accueil et d’opérationnalisation.

    Depuis le début du Plan Marshall 2.vert, plus de 2.700.000 d’heures de formations ont été dispensées dans les Centres de compétence, à destination de l’Enseignement, permettant ainsi de mettre à disposition du matériel et/ou des compétences de pointe dans les différents secteurs. Ces formations ont touché 196.219 participants répartis comme suit : 30.566 enseignants et 165.653 jeunes (élèves de l’Enseignement secondaire qualifiant, étudiants de l’Enseignement supérieur non universitaire et de l’Enseignement de Promotion sociale).

    Dans le cadre du plan d’action relatif à la mise en œuvre de la Garantie jeunesse, il est également prévu de développer le lien avec l’école au niveau de l’orientation professionnelle. Il s’agit ici de développer le rôle de prévention du FOREm par le soutien en amont de la transition monde de l’enseignement et emploi, notamment via des actions d’information menées par les Carrefours Emploi Formation Orientation dans les établissements scolaires et ce, dès la 4e année de l’enseignement secondaire. Ou encore des séances d'information visant la mobilisation vers les métiers techniques qui seraient organisées pour les élèves de classes terminales par les équipes de la formation professionnelle et complétée par des visites de centres de formation et centres de compétence.