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Les gaz à effet de serre

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 299 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 06/01/2014
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    En 2011, les émissions de gaz à effet de serre de la Wallonie s’élevaient à 40 millions de tonnes équivalents CO2, soit une diminution de 26,9 % depuis 1990. Est-ce une réussite ou ne devrait-on pas être encore plus ambitieux ?

    En effet, l’industrie et les transports sont les deux premiers secteurs émetteurs de ces gaz avec respectivement 36 % et 25 % des émissions régionales. S’il y a des accords de branche dans l’industrie, ralentissant les émissions de GES, il est un fait que le secteur du transport continue à augmenter les émissions. Ni les transports publics, ni un autre mode de propulsion que le moteur à combustion fossile n’ont pu inverser la tendance observée.

    Si les plus fortes réductions sont constatées dans le secteur industriel, suite à une amélioration globale de l’efficience énergétique et des procédés dans l’industrie, mais aussi suite à la forte diminution d’activités dans le secteur sidérurgique et au ralentissement économique dû à la crise, je me pose la question de savoir s’il n’est pas possible de négocier avec le secteur du transport et celui de l’automobile un accord spécifique ayant pour objectif de réduire les émissions de GES et des particules fines ?

    Accord spécifique qui fixera les conditions et les taux de taxation des véhicules en fonction de leurs émissions ? Accord qui se mettra en place progressivement et qui offrira des perspectives à l’automobile électrique, au moteur à gaz, au moteur à hydrogène …. ?

    Il me semble qu’actuellement, le niveau de pression politique est trop faible pour que la production/vente d’automobiles moins émettrices ne gagne du terrain.