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L'extension du métro de Charleroi vers Châtelineau

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 310 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 07/01/2014
    • de BAYET Hugues
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Un article du 26 décembre 2013 du quotidien Vers l’Avenir fait écho de la volonté des TEC de Charleroi d’étendre la branche Est du métro vers Châtelineau.

    A l’heure actuelle, les rails et les caténaires sont installés jusqu’à Montignies-sur- Sambre.  L’objectif est d’équiper le tronçon restant vers Châtelineau.

    Le coût de l’opération est estimé à une cinquantaine de millions d’euros.

    Monsieur le Ministre peut-il m’indiquer s’il a été saisi d’un projet allant dans ce sens ? Si oui, qu’en pense-t-il ? Dans quels délais ce projet pourrait-il voir le jour ?
  • Réponse du 25/02/2014
    • de HENRY Philippe

    Pour les antennes de Gosselies, Soleilmont et la fermeture de la boucle du métro de Charleroi, la Wallonie aura investi plus de 200 millions au total, sans compter le coût d’exploitation de ces antennes. Ces coûts d’exploitation supplémentaires consistent en une augmentation de la subvention d’exploitation du TEC Charleroi de 500.000 euros en 2011, 2.500.000 euros en 2012 et 4.100.000 euros en 2013 contre 5.500.000 euros de manière récurrente à partir de 2014.

    En ce qui concerne l’antenne de Châtelet, le TEC Charleroi s’inscrira dans la démarche ancrée dans le contrat de service public de définition d’un plan stratégique global de développement du réseau à moyen terme. En effet, sa vision globale du réseau qui devra être communiquée au Gouvernement Wallon pour le 30 septembre 2014 devra permettre au prochain Gouvernement de définir des priorités en matière d’investissements d’infrastructures de transport en commun.

    Le prolongement des infrastructures existantes, afin d’aménager le terminus de l’antenne à proximité du futur Grand Hôpital de Charleroi, nécessiterait un budget de l’ordre de 52 millions d’euros, 10 millions d’euros supplémentaires devraient être prévus pour l’acquisition de nouvelles motrices nécessaires à l’exploitation ; la subvention complémentaire d’exploitation peut quant à elle être estimée à 4,75 millions d’euros annuellement.