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La taxe sur l'extraction de la Ville d'Antoing

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 196 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 28/01/2014
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville

    Les communes wallonnes éprouvent actuellement de plus en plus de difficultés pour maintenir un équilibre financier.

    Si plusieurs communes se voient « obligées » de limiter leurs dépenses en adoptant des mesures de restructuration, cela ne semble pas être le cas partout.

    Certaines communes wallonnes ont décidé de créer ou tout simplement d’augmenter de manière significative certaines taxes et redevances. Ainsi, en quelques années, la Ville d’Antoing a quasiment doublé le taux de sa taxe sur l’extraction. Il est vrai que la capitale du Pays Blanc disposerait de bancs de pierre servant à la fabrication du ciment qui semblent quasi inépuisables. On parle de réserve pour au moins encore 100 ans.

    Néanmoins, certains s’inquiètent des charges qui pèsent à présent sur l’industrie cimentière, véritable poule aux œufs d’or pour la Ville d’Antoing. Avec de tels taux, les entreprises ne risquent-elles pas d’être étranglées financièrement ? N’y a-t-il pas, in fine, un risque de voir ces entreprises, contrôlées par de grands groupes étrangers, mettre un frein à leurs investissements à Antoing, voire de fermer le site ?

    De même, cette taxe sur l’extraction, si elle vise en premier les entreprises d’extraction de la pierre, concerne toute entreprise qui extraie des matières premières du sous-sol. Ainsi, la Ville d’Antoing possède également une sablière qui est touchée directement par cette augmentation de taxe.

    Même si l’on se situe dans le domaine de l’autonomie communale, est-il raisonnable pour Monsieur le Ministre de décider de doubler une taxe en quelques années ? Quelle est la position de la Région wallonne à ce sujet ?