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La gestion des sites wallons inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 384 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 11/02/2014
    • de TROTTA Graziana
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le Département du patrimoine (Direction de la protection) gère les dossiers des plans de gestion des biens inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    En septembre 2013, Monsieur le Ministre m'indiquait que le « Plan wallon du patrimoine mondial », synthèse des actions communes à développer par rapport aux biens classés, était envisagé pour décembre dernier. À cette date devait être définie une première ligne d'actions.

    Monsieur le Ministre m'a confirmé le 10 décembre que les résultats du travail de son département relativement à ces actions communes et prioritaires devaient être présentés en comités de pilotage lors des deuxième et troisième semaines de décembre dernier.

    Monsieur le Ministre peut-il me faire part de ces actions prioritaires communes à court et à moyen termes ? Quelles sont les actions spécifiques aux sites situés dans le Hainaut ? Quelles sont les décisions prises dans le cadre de ces comités de pilotage concernant la gestion et la promotion des sites inscrits au patrimoine mondial ?
  • Réponse du 04/03/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Depuis le premier trimestre 2013, la Direction de la protection du Département du patrimoine a effectivement repris la coordination des plans de gestion des biens inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Concernant les actions prioritaires communes à court et moyen terme, il est utile de rappeler qu’elles doivent désormais être arrêtées par le Comité wallon du patrimoine mondial (CWAPAM) sur présentation d’un dossier issu des plans de gestion établis par les différents comités de gestion et validés par les comités de pilotage, dont la composition a été approuvée par le Gouvernement.

    Depuis la reprise de ces dossiers par la Direction de la protection, une ou plusieurs réunions des comités de gestion pour chaque bien ont été organisées afin de finaliser la présentation des documents requis pour le comité de pilotage. L’administration souligne que ces réunions sont chronophages, car elles réunissent tous les acteurs opérationnels des sites concernés en fonction des sept thématiques prioritaires imposées par l’UNESCO, qui concernent aussi bien la protection que la participation citoyenne, la dimension pédagogique ou touristique, la communication.

    En raison des agendas chargés de nombreuses personnalités, membres de ces comités, notamment du monde scientifique, il n’a pas été possible de réunir ces comités de pilotage comme prévu en décembre. Ensuite, il a fallu faire face au départ de la coordinatrice principale, désignée en mai 2013, qui a quitté l’administration dans le courant du mois de janvier 2014. Une procédure interne est en cours pour la remplacer.

    Malgré ces aléas, un nouvel agenda est mis en place pour tenir ces réunions des Comités de pilotage au plus tard dans le courant du mois d’avril 2014. L’Administration réalise en ce moment l’analyse des résumés exécutifs des plans de gestion en préparation, afin de les faire valider par les Comités de gestion.

    Dès à présent, il apparaît clairement que des actions spécifiques pour chaque site sont prévues ou sont déjà en cours de réalisation. Pour ce qui concerne les nécessaires actions transversales, communes pour chaque site, un travail de formulation et de motivation restera à faire. Ces actions porteront fort probablement, dans un premier temps, sur la création d’un site et d’un portail internet, sur l’examen de la mise en place d’une signalisation spécifique à l’intérieur des sites, mais aussi à l’extérieur pour renforcer leur accessibilité ; avec en corollaire, la mise en place d’une charte graphique unique pour l’ensemble des sites.

    Le calendrier peut paraître difficile à maitriser, mais après plus de dix ans d’absence de toute disposition concernant ces sites pourtant prestigieux et en fonction des enjeux et des contraintes fixées par l’UNESCO, nous nous devons de privilégier la qualité de notre approche.